Urgence et dé (s)tresse

Bingo! La charte sur le stress dans les entreprises est signée. Comme c’est drôle, le 11 septembre, jour de stress et de détresse du calendrier hypermoderne, la CGT a signé.

De quoi s’agite-t-il (restons stress et non zen ? ) La transcription en droit franc d’un accord-cadre européen de…2004 qui est destiné à « augmenter la prise de conscience et la compréhension du stress, par les employeurs, les salariés et leurs représentants » ainsi qu’à « attirer leur attention sur les signes suceptibles d’ (en) indiquer » la présence.

Dès que vous voyez un problème se profiler à l’horizon, pif, pam, poum! « une action doit être entreprise pour le prévenir, l’éliminer ou à défaut le réduire ».

Que la souffrance au travail soit une grande cause nationale. C’est bien. Y en assez des non-dits, des mises au placard, des exclusions et des petits chefs tyranniques (gente féminine comprise!) . Etre bien dans son entreprise! Quel bonheur rare! En fait, quand on est heureux c’est comme d’être bien portant, cela veut dire que tout baigne et que l’on ne s’aperçoit de rien.

Mais il ne s’agit pas de cela. On vous parle de souffrance, de mal être, de dépression voire de suicide. OK, l’entreprise cherche son profit à tout prix comme la mère Michel, son matou. 

Cette quête rend l’entreprise inhumaine, pour tous.

Il ya urgence. Il faut rétablir l’équilibre entre les aspirations des salariés, les inspirations des managers, les expirations exaspérées des DRH et les exigences économiques.

Bonjour l’alerte rouge! Les problèmes, y en a partout dans l’entreprise comme dans la vie. Par quel bout les prendre?

Comme le stress sera toujours et de plus en plus présent, il faut augmenter le seuil de tolérance, c’est à dire former les collaborateurs à s’en accoutumer, comme un sportif s’entraîne. Au début on manque de souffle et on se laisse atteindre au coin de la machine à café, comme un bleu mais on s’aguerrit vite. Ceci dit, on se forge une carapace et chemin faisant, on devient insensible, cela devient gênant. En apparence, car le stress est ainsi, dieu, il vous prend la tête. « Calme en avant et droit » la devise du Cadre Noir de Saumur est à conserver.

Comme le stress naît de la complexité des rapports humains c’est en améliorant les relations et en favorisant l’interaction que son niveau peut baisser.

Enfin, le stress fait perdre l’énergie car nous l’utilisons pour nous calmer et non plus pour être productif.

Aménager l’espace, le temps mais surtout . Il en sera d’autant plus efficace et transmettra son calme à toute l’entreprise.

Lâcher prise, un sacré programme…chiche

 

Apprendre et comprendre…

 

 

 

Bonjour,

Je viens de recevoir un mail de Françoise Néant, une amie qui est responsable de la communication scientifique chez Danone qui m’écrit :

« grâce aux célèbres animateurs de l’émission C pas sorcier, nous avons développé un DVD éducatif sur le système immunitaire.

Je vous invite à le découvrir, à le télécharger et à en parler autour de vous.

 

http://actimel-fredetjamy.actimel.fr/En le téléchargeant, vous déclencher un don automatique à l’Institut Pasteur dans le cadre du Pasteurdon qui vient de commencer; tout en vous « éduquant », vous faites un geste pour la recherche de l’Institut Pasteur dont la majeure partie des fonds provient de dons et legs. »

 

Je répercute donc le message. A vous de suivre.

Guy Lesoeurs

PS pour Maurice Zabuski, merci de ta référence bibliographique que j’ajouterai à la liste biblio que je prépare sur les chamanes et que je mettrai sur le blog

 

 

Explications… sur le blog

Ce soir, un vieil ami (Georges, tu te reconnaîtras!) me téléphone. Nous parlons de choses et d’autres. Georges me dit qu’il s’est connecté à mon blog et de ce qu’il me dit très gentiment, je retire l’impression qu’il faut que j’en explique le fil rouge et la cohérence.

Dont acte. Il est temps de faire le point après un mois d’existence.

Qu’est ce qui peut bien être le dénominateur commun entre les pèlerins de Diana, Sarayaku et sa communauté amazonienne, le coaching et l’accompagnement, le management et les contrepets médicaux?

Je suis tenté de répondre : « tout ce qui est décalé m’intéresse » mais à la réflexion, je pense que le lien entre tout cela est la relation d’aide et ce,…sans se prendre trop au sérieux.

Ainsi vous suivrez, je l’espère, l’aventure amazonienne en plusieurs épisodes mais aussi des textes sur des sujets aussi divers que le coaching, le management, l’approche transculturelle, le chamanisme,  qui font partie soit de mon métier de conseil soit de mes recherches.

Vous y trouverez bientôt des poèmes…, des réflexions sur des expositions d’art et quelques petits reportages vidéo, une fois que j’aurais résolu avec mon webmaster leur hébergement.

J’accueille, sans problème, vos contributions et je suis trés ouvert aux suggestions.

Bonne semaine

 

Guy Lesoeurs

 

 

Sarayacu (3)

Notre pilote et son fils attentifs dans les rapides

 

Nous arrivons à Quito, via Madrid. Un peu fatigués. Le groupe est accueilli par Juan et Magdalena Cuevas ainsi que par les dirigeants de l’association Fudrine qui est l’association « soeur » de l’association Maria José Handicap Solidarité France -Ecuador dont nous faisons partie. Nous allons réceptionner nos « bagages » qui sont lourds, encombrants et nombreux. Heureusement des porteurs avec des chariots d’aéroport nous aident. La douane se passe sans encombre. Les douaniers sont trés étonnés de voir passer une vingtaine de chariots portant des gros colis et sur le dessus des fauteuils d’handicapés enveloppés dans du plastique, alors que nous sommes tous valides. Les colis sont chargés dans des camionnettes qui les porteront directement à l’association.

Après quelques jours à Quito et dans les Andes, le groupe se sépare en deux. Ceux qui restent à Quito et ceux qui vont en Amazonie avec un chargement pour Sarayacu.

Après une nuit passée à Zumbahua (prés de la lagune de Quilotoa) un minibus (affrété par Papangu, l’agence de voyages de José Gualinga) emmène le groupe à Puyo, ville à la lisière de l’Amazonie. Accompagnés par Ingrid  et l’un des frères de José, nous traversons les Andes, nous arrêtant à Banos au flanc du volcan Tungurawa toujours frémissant. La route jusqu’à Puyo est (presque) du billard si je compare à celle de 2003 dont un tronçon avait glissé, nécessitant une halte prolongée.

Nous arrivons à Puyo. Il s’avère que nous ne pourrons pas prendre les avionnettes prévues pour Sarayacu mais qu’après une nuit d’hôtel, nous partirons en pirogue à moteur sur le fleuve Bobonaza pour 8 heures de trajet… Sarayacu, cela se mérite. (à suivre)

Accepter L’autre…

Quelques mots-clés pour me mettre un préalable quand je suis dans une démarche d’aide et que je pense être une personne ressource.

Accepter L’autre, cela veut dire accueillir (aimer c’est une autre paire de manches!) les gens comme ils sont . Ce qui est déjà un énorme pas. Certains le font sans se forcer, de manière authentique et naturelle. Beaucoup d’entre nous font des efforts et puis il y a tous ceux et celles qui restent sourds, muets et aveugles à L’autre.

Faire avec ce que L’autre est, dit ou fait, c’est essentiel dans l’accompagnement, car le coach n’est pas chargé de réenchanter le monde mais de développer chez L’autre qui s’est adressé à lui, en confiance, quelques stimuli de pensée et d’émotion qu’il pourra utiliser dans la gestion au quotidien de ses problèmes.

Faire préciser à L’autre ce qu’il dit. Un grand nombre de personnes ne se contente que d’un début de phrase, du style: « voilà! mais je ne vais pas plus loin car vous comprenez bien ce que je veux dire… » ou d’une bribe de récit comme s’ils s’excusaient d’importuner. Le fait de bien faire compléter le récit de la situation la clarifie souvent.

Ces trois « postures » mentales du coach devraient être aussi celles du manager. Et, dans la vie courante, combien de fois avons nous constaté que ce non-accueil, cette intolérance et tout ce non-dit ou presque dit sont la source de bien des malentendus et des conflits et, en tout casz, entretiennent la complexité?

Guy Lesoeurs