Irvin Yalom, apprendre à mourir…deux fois?

Staring at the sun, overcoming the terror of death, I. Yalom
Staring at the sun, overcoming the terror of death, I. Yalom
J’ai lu il y a peu « Apprendre à mourir, la méthode Schopenhauer » de Irving Yalom. C’est la narration d’une psychothérapie de groupe très bien écrite et que l’on suit presque sans s’arrêter. Deux récits s’y superposent : la thérapie de groupe par le narrateur qui est le psychothérapeute lui-même et le récit de la vie de Schopenhauer. C’est une scansion narrative puissante qui vous tient de page en page.

Yalom a fait paraître deux livres que je vais lire au plus vite : l’un, en 2008, en français   » Thérapie existentielle » aux Editions Galaade, Paris, qui est une traduction de son ouvrage le plus grand paru en 1980 et l’autre, en anglais Staring at the Sun: Overcoming the Terror of Death. Ce dernier ouvrage est décrit comme un voyage profond dans la vision de la mort et un livre pratique (?) pour mieux aborder ce qui sera notre ultime et inévitable fin .

Staring at the sun, overcoming the terror of death is the latest non-fiction book from the famous psychotherapist and analyst, psychiatrist, Professor Emeritus of Psychiatry at Stanford. This is a depth travel into death vision and a kind of handbook useful (let’s say, if possible !) to facing the inevitability of life.

 
“. “Death has a long reach,” he writes, “may serve as an awakening experience, a profoundly useful catalyst for major life changes.”
 
I. Yalom, born 1931
I. Yalom, born 1931

Les anges perdent leurs ailes: c’est une épidémie d’hiver.

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Effets de neige dans les Alpilles. Le blizzard (mistral) a soufflé fort toute la nuit et la journée, charriant de gros flocons au pièmont des Alpilles. Au matin, nous nous sommes réveillés, sans électricité et avec un  manteau neigeux de plus de 30 cms.

Aucun vaccin, aucun principe de précaution sinon de faire quelques provisions d’eau, de bougies et de bois! Avoir un réchaud butane et rebrancher le démodé téléphone qui ne fonctionne pas à l’électricité.

Le Paradou, à 4 kms des Baux de Provence. Un village qui sent bon la solidarité. Rues et routes très vite praticables. Mise à disposition d’eau potable par la Municipalité. Dommage qu’il n’y ait pas de café comme point de ralliement. Alors la boulangerie et le huit à 8 (le « dépanneur » comme dirait nos amis canadiens) avec Joëlle et Francis, servent de lieu pour échanger sur le temps.

Les uns et les autres s’entraident, pour le pain et les commissions. Ceux qui ont des gros 4×4 pollueurs qui passent (à peu près partout) proposent leur service.

Les paysages des Alpilles sous la neige: un enchantement. Nos très petites Alpes prennent un air de Tarentaise.

N’étaient les arbres qui se cassent sous le poids de la neige congelée, n’étaient les maisons isolées, les chutes, ce serait à reproduire de temps en temps, pour se parler et échanger, en attendant le soleil.