Cadenas d’amour…


Lovelock sur le Pont des Arts

Se promener dans Paris , dans la douceur de cet automne… si tendre et si propice à la poésie du coeur.

Arrêt sur le Pont des Arts et les cadenas d’amour ou lovelocks…

Des cœurs gravés sur l’écorce des arbres, percés de la flèche de Cupidon quoi de plus désuet dans la tradition amoureuse ! Il ya mieux et en tout cas beaucoup plus kitch. Le lovelock ou cadenas d’amour qui fait le tour du monde.

Le nouveau rite amoureux du cadenas (lovelock) est bien parti que ce soit à Moscou, à Paris ou à Rome. Un documentaire (A love Lockumentary) va lui être consacré.

Un simple cadenas gravé ou peint que le couple accroche à un grillage du Pont des Arts pour enfermer et cadenasser sa promesse d’amour éternel. Pourquoi un  pont ? Pour jeter la clé dans le fleuve afin de ne plus revenir sur sa promesse. Il se peut aussi que l’un et l’autre emporte la clé. Jusqu’au jour de la déliaison improbable où l’un des deux protagonistes, le cœur gros, viendra ouvrir le cadenas, se libérer du lien et jeter dans la Seine, le Tibre ou la Moscova le sceau romantique devenu inutile.

Allez, sortez de votre bulle, extériorisez votre amour  ! Allez sur le Pont des Arts qui est ceinturé par les cadenas de chaque côté du parapet. Cadenas simple ou sophistiqué, cadenas de vélo, cadenas à combinaison, Noémie/Jacques juin 2001 etc. Des familles entières se retrouvent en chapelet. Des grappes multiples et multicolores de cadenas comme autant d’arbres métalliques sur le pont Luzhkov à Moscou

Naturellement il ne manque rien pas même les malfaisants, ceux qui en pince-monseigneur et avec d’autres ustensiles coupants viennent  cisailler et détruire ces petites marques innocentes d’amour pur qui ne font de mal à personne…qu’à eux.

Il faut qu’un amour soit ouvert avant d’être fermé dans son univers. Le syndrome du cadenas est un locked syndrome en ce sens qu’il refoule dans l’anneau d’acier la peur du vide, la peur de la perte et du manque et qu’il crée un non-retour enchaînant à la grille du pont la promesse d’amour unique et éternel. Double enchaînement des  coeurs puis du sceau métallique agrippé au pont entre deux rives avec le fleuve du temps qui coule. « Et mes amours, faut-il qu’il m’en souvienne, sous le Pont Mirabeau coule la Seine…

Si par hasard su’l Pont des Arts… les amoureux qui se bécotent sur les banc publics, un pt’it coin de Paradis… merci Georges Brassens pour ta petite fleur bleue, merci Jacques Dutronc (il est cinq heures, Paris s’éveille) qui nous sauve du béton et de l’aride regard des jean foutre qui ne respectent rien, pas même les fleurs mises en hommage à Lady Di au Pont de l’Alma… voir mon ouvrage sur www.teraedre.fr/product.php?id_product=43

A suivre  cra ce n’est pas fini.

Se communiquer (un peu) sur le Net

Pour un psychanalyste, il peut paraître incongru voire malsain de se présenter « dans le siècle », je veux dire sur la toile de manière nette en transgressant « la règle »  psy qui édicte de ne rien dévoiler de soi et surtout de ne pas se communiquer.

Clystère et boule de gomme! Certes, ce n’est parce que Jacques Alain Miller (gendre de Lacan), l’autre Miller, le Gérard de chez Ruquier, Serge Tisseron et bien d’autres font les choux gras des journalistes de toute plume que le psy de base doit aussi s’autoriser à parlêtre sur les médias et à se faire un peu de pub (faire la p…. diraient certains).

Certes, il faudrait que celui qui passe son temps à écouter ait à dire quelque chose. Or, le dire et le raconter ne sont pas dans le rôle du psy qu’il soit un tant soit peu hystérique, histrionique ou numérique (on ne dit plus cathodique) ce n’est pas très catholique. Se trouver à naviguer sur les ondes et dans les marais des réseaux sociaux est-ce transgresser ? N’est ce pas normal pour un psy de surfer sur l’inconscient collectif du Net?

La position orthodoxe, la neutralité absolue commandent de ne jamais apparaître en parole, en image (micro ou télé scopique ou non), de se représenter et ce, au nom de  du transfert qui en serait empêché.

Quittons un peu les oripeaux et l’horrible tunique de Nessus (cf le moi-peau de Didier Anzieu, 1923-1999) héritée d’avant Internet, ne nous laissons pas interner dans notre bulle protectrice institutionnelle.

Cela étant dit: il faut de la mesure en tout et je prends surmoi. L’analyste doit il rester un parfait inconnu pour tout le monde y compris pour son analysant ?  Alors quid de tous les écrivains, des beaux/hauts parleurs de la TV ? Je n’en suis pas envieux du tout.

Laissons nous un peu de temps et d’espace, une petite place bien nette sur le net, un vase communicant non pas pour narrer émotions, sentiments ou techniques mais pour revendiquer notre présence au monde.

Guy Lesoeurs

Psychanalyste, master en psychologie

www.resurgen.org/Lesoeurs-Guy.htm

http://www.annuairesante.com/fiche_guy-lesoeurs_psychanalystes_maussane-les-alpilles_692632_156.html

http://www.skilto.fr/fr/search?who=Psychoth%C3%A9rapeute%2C+psychanalyste&where=Maussane+Les+Alpilles+%2813520%29

La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.


Comme suite à la Journée Européenne de la            Dépression mercredi 20 octobre 2011

Les troubles de l’humeur au premier rang desquels se trouve la dépression sont un facteur d’exclusion sociale.

Ci-dessus : Mariage noir: collage vieille photo+jus acrylique noir. GLartis

Un exemple que chacun a pu vivre:

Au « Bonjour, comment ça va ? » -ce rituel quotidien presque automatique- s’il est répondu une phrase du type : « pas très bien, j’ai plein de choses ne vont pas dans ma vie », la situation va faire s’enfuir l’interlocuteur qui n’a pas envie d’écouter la litanie des plaintes qui ne le concernent pas et/ou ne sait pas quoi répondre ou faire. Au mieux, il conseillera «  va voir untel, parle lui en, c’est un bon psy qui écoute et qui t’aidera »

La déprime fait peur et isole dans la vie personnelle et professionnelle… Continuer la lecture de La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.

Le paquet de biscuits…

Internet est une mine.

On y trouve de tout de l’invitation à la rêverie aux conseils éclairés etc. Philosophie et psychologie de comptoir ou de bazar, a-t-on coutume de penser. Sans doute, mais de temps à autre on y ramène dans ses filets des perles anonymes qui font réfléchir. Ainsi, l’histoire du paquet de biscuits…

Cette histoire ouvre des pistes aux managers, aux médiateurs bref à toutes personne qui s’intéresse aux relations humaines et au règlement des conflits.

Une jeune femme dans un aéroport. Elle achète un journal et un paquet de biscuits, puis s’installe dans la salle d’embarquement avec son paquet de biscuits posé sur le siège à côté d’elle. Un homme prend place sur le siège après celui où est le paquet de biscuits. Elle prend un biscuit dans le paquet et le type fait de même. Elle se dit : celui-là quel sans-gêne !

Elle reprend un autre biscuit et le type aussi. Elle est très irritée mais ne dit rien car elle ne veut pas faire d’esclandre. Ainsi le scénario se poursuit, biscuit après biscuit. Elle enrage. Il ne reste plus qu’un biscuit dans le paquet. L’odieux personnage le saisit avant elle, le coupe en deux morceaux et lui en donne un. Elle est suffoquée de tant d’indélicatesse. Elle se lève furieuse et s’en va prendre son avion.

Alors qu’elle est assise à sa place, ruminant la goujaterie du type, elle ouvre son sac et reste sidérée. Son paquet de biscuits est intact, non-ouvert. Elle avait oublié qu’elle l’avait glissé comme tel dans son sac. Elle se sent tout d’un coup très mal. Quoi ! Elle avait traité ce type de tous les noms alors que c’était elle qui les méritait ! Mais alors! Qu’est ce que ce type si gentil avait dû penser de son comportement ! Elle avait piqué dans le paquet du type sans le savoir certes,en croyant que c’était le sien ! Aucun moyen de rattraper le coup et de s’excuser. Trop tard ! Elle ne pouvait que penser à ce type et à son élégance, jusqu’au dernier de ses biscuits qu’il avait partagé.

Moralité

Il ya quatre choses que l’on ne peut rattraper dans la vie

  • La pierre une fois lancée,
  • Le mot que l’on a prononcé,
  • L’occasion que l’on a perdue,
  • Le temps qui s’est enfui ;

Autres pistes de réflexion

  • Les remords, les regrets font aussi partie de la vie. Faire preuve d’un peu plus d’attention aux autres eut être bénéfique pour soi-même.
  • Il faut se méfier de soi et de ses certitudes.
  • Le malentendu et le conflit partent souvent de maladresses et de fautes d’inattention.

A lire vos commentaires

Guy Lesoeurs

Les oiseaux au cyprès
Les oiseaux au cyprès, acrylique sur papier marouflé, GLartis

Amalgame est grand et Tartuffe est son prophète…

BEUREKA 1-DESSUS. Collage dynamique de GLartis

Voici à mon sens les 5 questions auxquelles il faut répondre, si l’on respecte la loi française base sur la laïcité et c’est tant mieux:
Un raisonnement binaire s’impose:
– La dame verbalisée portait-elle une tenue incompatible avec la conduite automobile? (essayez de conduire avec des palmes, un tuba et un masque de plongée, pour voir!)
– Le monsieur est-il marié civilement en France et combien de fois? (essayez de vous marier deux fois en mairie, il ya des ordinateurs maintenant dans la plus petite mairie française du moins nous l’espérons!)
– Son (ses) épouses et/ou concubines et/ou maîtresses touchent-elles des allocations pour des enfants qu’il aurait reconnus et combien de fois?
– Y-a- t- il des Français infidèles (dans le sens de tromper son épouse et non dans l’ancien sens, celui des Croisades) qui ont reconnu leur progéniture fruit de l’adultère ( quelle jolie expression, ne trouvez vous pas?) et vivent ou ont vécu toujours avec leur femme légitime devant la loi? (ll doit bien y avoir des exemples, assez récents et célèbres d’ailleurs)
– Les maîtresses, concubines qui ont eu un enfant avec un homme déjà marié par ailleurs qui a reconnu leur enfant touchent-elles des allocations de l’Etat Providence?

BEUREKA 2-DESSOUS

Le reste n’est que verbiaget tartufferie car le monsieur de la dame peut être activiste, vizir, constructeur de mosquée, président, carreleur ou député, il n’est pas sain, dans une démocratie de faire l’amalgame et de mêler les aspects religieux ou pseudo-religieux à tout débat.
Nos politiques de gauche comme de droite mélangent tout comme d’habitude entre Hollande, l’outré perpétuel, Julien Dray qui nous rappelle l’heure qu’il est (sic) et les UMP trop satisfaits d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent, on nous fait vraiment tourner en bourrique!
La loi rien que la loi (Lex, sed lex et je ne relève pas la contrepéterie ce qui affaiblirait un propos très sérieux) et la loi démocratique, celle qui est basée sur une éthique saine et non sur la morale, sur l’égalité et la laïcité. C’est la raison pour laquelle nous payons des impôts et nous votons. C’est le vrai rempart contre tous les extrémistes. Religieux, activistes et politiques de tous bords, arrêtez de nous faire la leçon et de nous prendre pour des c. 

Guy Lesoeurs

Demain, un article de mon ami Léon Ouaknine, ardent défenseur de la laïcité dans humeur canadienne…