Les billets d’humeur de Fred Oberson…

Les billets d’humeur de Fred sentent l’humus de la pensée tant ils sont travaillés avec le soc aigu de la charrue cognitive de l’écrivain engagé dans l’authenticité du terroir qu’il connaît bien. Si ses racines sont helvètes, les feuilles de mots qu’il égrène au fil des jours de nos Alpilles ressemblent à celles de l’oulivié : argentées et amoureuses du mistral qui les fait vivre, tournoyer au soleil et rire sous la pluie. Humeur, humour, humus: défenses bien naturelles devant la vie car même dans la Vallée des Baux, nous avons le droit de contester et de pester contre la tricherie humaine. Fred, l’authentique est un combat. Guy Lesoeurs

Fred OBERSON, Ecrivain des Alpilles et Cerveau Sans Frontière…

 « Je vis en Provence, j’écris sur les Alpilles des billets que je diffuse depuis plus de deux ans sur le Club interactif de Mediapart. Ils ne sont pas passés inaperçus aux promoteurs du Festival des Alpilles qui ont programmé une lecture d’extraits de ces textes à la Bibliothèque d’Eygalières, le vendredi 19 novembre 2010. Cette rencontre est tout à l’honneur de Mediapart qui m’a permis de faire connaître aux lecteurs cette Provence rurale que je décris et que j’aime par dessus tout.  »

Voici le site du Festival des Alpilles :

http://www.festivaldesalpilles.com/

Es’cale III au Paradou: un grand succès

Pour sa troisième édition, Es’cale a rencontré un vif succès avec l’exposition des artistes et auteurs, et avec le 1° Salon des Jeunes Artistes, tous réunis pour ce week-end de Toussaint au Paradou. Figuratives (Eghigian,Ponsat,Mia,Priaulet, Lainel, Laget,Kseniya, Chen, Kuchta, Salammbô, Soltan) impressionnistes (Marie, Nath)ou abstraites(Braem, Lilit, Alis,Fossati, Rousseau, Christophle, Vigne)  les œuvres picturales se sont mêlées aux dessins (Artru), aux collages (GLartis, Braem) aux photographies d’art (Cavenago), aux céramiques (Alis) et aux sculptures de pierre, d’acier et de fil de fer (Fourcade, Vigne, Poissonnet) ou de …papier (Riaux et Gil) pour ravir les yeux des amateurs.

Pierre Alechinsky, l’un des grands maîtres de l’art contemporain et son épouse Micky, invités par Guy Lesoeurs, responsable d’Es’cale, sont venus en voisins (l’un des ateliers du maître est dans son mas du Paradou). Pierre Alechinsky, dont l’exposition exceptionnelle au Musée Granet d’Aix en Provence se terminait ce lundi, a tenu à discuter avec les artistes (voir photo) et il s’est notamment attardé au Salon des Jeunes Artistes où une composition collective lui avait fait honneur.

L’exposition s’est clôturée par la remise des prix et des distinctions, récompensant le haut niveau de réalisation des artistes et des auteurs, jeunes et moins jeunes.

Prix Es’cale du Public

  • Le 1° prix a confirmé David Eghigian (Le Paradou), peintre amateur de talent après seulement 3 ans de pratique) pour un « taureau » très réaliste.
  • Nath, Chauve-Crépel-Flory (Fontvieille), artiste-peintre bien connue et appréciée de notre région, obtint le 2° prix avec son grand format à l’acrylique « Couple », haut en couleurs. Une récompense méritée pour cette grande artiste.
  • Le 3° prix échut à Claude Kuchta (Le Paradou) avec un « paysage des Alpilles » d’excellente facture.

Les lauréats se sont vu remettre par Guy Lesoeurs, président de Cerveaux Sans Frontières et animateur d’Es’cale et Rémy Vigne, créateur de Passionacierdesign, les parchemins et les trophées en acier que ce dernier avait forgés pour la circonstance.

Prix de la Mairie du Paradou

Henri Graugnard, adjoint au Maire, remit les coupes et parchemins aux lauréats.

  • Le 1° prix revint à Sylvie Rousseau-Vennin (Le Paradou) pour une huile abstraite et lumineuse inspirée par la Genèse « Création ».
  • Le 2° prix récompensa Valérie Laget, art-thérapeute (Le Paradou) pour une aquarelle très enlevée « Nu au baiser ».
  • Les 3° prix ex-aequo furent attribués à deux œuvres abstraites réalisées par deux artistes de Raphèle : Sandrine Christophle pour sa toile «Lenka », du nom de l’écorce de l’arbre africain petula et Caroline Vigne pour une composition mêlant la toile et l’acier, «Métissage».

Alain Cavenago (Le Paradou) et Yves Artru (Maussane) reçurent le Prix spécial du Jury pour leur talent, respectivement de photographe et de dessinateur tandis que les Prix de la Créativité de Cerveaux Sans Frontières furent décernés à Michel Fourcade (Mouriés), sculpteur sur pierre, Rémy Vigne (Raphèle) sculpteur-designer sur acier, Stéphanie Gil (Dions) pour ses compositions en paperolles et à Valérie Riaux (Beaucaire) pour ses origami en papier.

Les Jeunes Artistes présentèrent un florilège de plus de 30 toiles sur le thème « Alpilles, lieu de vie » et reçurent des mains de Christophe Villain, président de l’APEP, des distinctions individuelles et collectives. Le 1°prix individuel fut attribué à Axel Laget (10ans) (Le Paradou), le 2° prix à Amélie Vigne (7 ans) (Raphèle), le 3° prix à Romane Bialkowsky (4 ans)(Le Paradou) et le 4° prix à Gianni Coupas (Le Paradou). Les 4 prix collectifs furent attribués aux CP, CE1 et CE2 de Maussane les Alpilles et du Paradou. Les cadeaux remis furent offerts par la Palette d’art, l’APEP et Cerveaux  Sans Frontières.

Les auteurs ne furent pas en reste dans la distribution des prix puisque des mains de Yves Lopez, Président de la Société de Lecture de Maussane les Alpilles, 3 premier prix récompensèrent les ouvrages : Ultime récital (Ed. Glyphe) d’Antoine Pautus , Les seigneurs des Baux . Xe-XVe siècles » (Editions des Consuls) de Pierre Conso et Brèves de tiroirs (Editions ECE) d’André Bonafos.

La soirée se termina par le tirage de la tombola qui fit 15 heureux gagnants d’œuvres d’art et de livres dédicacés. Le produit de la vente du catalogue permit de dégager une somme dont 60 € seront reversés à la SPA des Baux.

Les organisateurs très satisfaits de cette édition donnent rendez vous aux exposants des arts et des lettres de la Vallée des Baux et de la Provence pour Es’cale IV au Paradou à Pâques 2011.

Guy Lesoeurs

Châtaigne et Patchouli, Gens du Paradou

CE LIVRE SE TROUVE MAINTENANT EN LIBRAIRIE

J’ai le plaisir de vous confirmer la sortie de mon nouvel ouvrage aux Editions Glyphe, Paris :

  « Châtaigne et Patchouli, gens du Paradou »  

Les gens du Paradou vivent dans un petit coin de paradis, dans la Vallée des Baux de Provence.

En début d’ouvrage, je décris l’âme de ce petit village, si attachant que j’habite aujourd’hui. Puis, je consacre le corps de l’ouvrage à deux Paradounais, Don Tadée et son épouse Carina. 

Après avoir vécu leur enfance respectivement en Corse et à Paris, ils se rencontrent à Marseille dans les années 50 pour ne plus se quitter. Auparavant, Don Tadée aura fait de la résistance et débarqué en Normandie où il sera blessé. Par la suite, il vivra en personne le naufrage du Champollion à Beyrouth. Carina passera son enfance chez les Soeurs du Sacré-Cœur, puis mariée très jeune, se fera enlever, dans la plus pure tradition romantique, par Don Tadée. Dès lors, nous suivrons ce couple dans leurs pérégrinations, des parfums aux produits de luxe français vendus aux équipages des marines militaires étrangères.

Je vous remercie de l’accueil que vous voudrez  bien réserver à mon ouvrage dont les droits d’auteur seront entièrement versés à l’Association Maria-José Handicap Solidarité France Equateur et à la SPA des Baux de Provence. Merci de transférer ce mail à vos amis de façon à en élargir la diffusion.

Guy Lesoeurs

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Groupement des Ecrivains Médecins,

Membre de la Société des Poètes Français et de la Société de Lecture de Maussane les Alpilles.

Quelques extraits de Châtaigne et patchouli », ci-après

Continuer la lecture de Châtaigne et Patchouli, Gens du Paradou

Les anges perdent leurs ailes: c’est une épidémie d’hiver.

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Effets de neige dans les Alpilles. Le blizzard (mistral) a soufflé fort toute la nuit et la journée, charriant de gros flocons au pièmont des Alpilles. Au matin, nous nous sommes réveillés, sans électricité et avec un  manteau neigeux de plus de 30 cms.

Aucun vaccin, aucun principe de précaution sinon de faire quelques provisions d’eau, de bougies et de bois! Avoir un réchaud butane et rebrancher le démodé téléphone qui ne fonctionne pas à l’électricité.

Le Paradou, à 4 kms des Baux de Provence. Un village qui sent bon la solidarité. Rues et routes très vite praticables. Mise à disposition d’eau potable par la Municipalité. Dommage qu’il n’y ait pas de café comme point de ralliement. Alors la boulangerie et le huit à 8 (le « dépanneur » comme dirait nos amis canadiens) avec Joëlle et Francis, servent de lieu pour échanger sur le temps.

Les uns et les autres s’entraident, pour le pain et les commissions. Ceux qui ont des gros 4×4 pollueurs qui passent (à peu près partout) proposent leur service.

Les paysages des Alpilles sous la neige: un enchantement. Nos très petites Alpes prennent un air de Tarentaise.

N’étaient les arbres qui se cassent sous le poids de la neige congelée, n’étaient les maisons isolées, les chutes, ce serait à reproduire de temps en temps, pour se parler et échanger, en attendant le soleil.

ARLES, 2000 ans de culture et d’histoire par Michel Bonnefoy

Michel Bonnefoy écrivain et félibre nous informe qu’il vient de publier « ARLES, 2000 ans de culture et d’histoire, 30€
 
Photo La Provence

 Michel Bonnefoy

Photo La Provence

Voici ce que Michel Bonnefoy nous écrit « Dans ce guide, tout entier tourné vers la découverte de la ville d’Arles (Arle, en Provençal), vous verrez des monuments romains (Amphithéâtre, Théâtre antique, Cryptoportiques, Vénus d’Arles, Thermes romains, cimetière des Alyscamps), d’autres du Moyen Âge (maison des Podestats, Saint Trophime et son cloître, point de départ d’un des chemins de Compostelle, l’Abbaye de Montmajour) et enfin des monuments du 16° au 20° siècle (l’hôtel de ville avec sa voûte plate, merveille de stéréotomie, tout comme dans le temple protestant, ainsi que de très beaux hôtels particuliers des 17° et 18° siècles).

Sur les Lices, le samedi, vous verrez un des plus beaux marchés de Provence. Vous verrez les arlésiennes, joliment peintes par Léo Lelée,  vous visiterez le musée de l’Arles antique avec le buste de Jules César, le musée arlaten créé par Frédéric Mistral, avec l’argent de son prix Nobel de littérature, le musée Réattu, ancien grand prieuré de Malte avec, entre autres, une soixantaine de dessins et peintures de Picasso.  Van Gogh aussi est venu en Arles et nous a laissé de beaux tableaux…. » La suite dans son livre passionnant et abondamment illustré. Un cadeau à faire pour Noël, un anniversaire, la fête des mères? Encouragez les écrivains locaux qui se donnent du mal pour écrire des ouvrages culturels publiés à compte d’auteur. Commander sur le site :http://www.visiter-arles.fr

Bonne lecture

Guy Lesoeurs