APPEL DE DONS POUR ZULMA de SARAYACU

 

 

Je vous fais passer en urgence ce message de Corinne Arnoud de Paroles de nature/Frontière de vie qui envoie un appel qu’elle me demande de relayer.

La fille de José Gualinga Zulma est très malade et sa famille ne peut subvenir aux coûts des soins.

 

Nous pouvons envoyer des chèques à Corinne Arnoud 19 bis, rue Raymond du Temple, 94300 Vincennes, c’est mieux qu’un virement qui coûte des frais. C’est Corinne qui centralise pour la France. Corinne fera un virement ce soir d’avance. Vous pouvez lui téléphoner au 06 17 81 37 81 en lui donnant montant de votre don (tout don est bienvenu) en donnant votre nom.

 

Compte tenu des liens qui nous unissent à la famille de José Gualinga, à Sabine son épouse, à Don Sabino etc. et de l’accueil admirable de cette famille qui est dans la peine, je pense qu’ils peuvent compter sur notre générosité.

 

Je vous remercie de bien vouloir relayer cet appel à l’aide auprès de vos connaissances.

 

Bien à vous

 

Guy Lesoeurs

 

 

 

Chers Amis,

 

 

Il y a deux semaines, nous sommes partis toute la famille (José, Samaï, Wio, Zulma, Alberto et Sabine) à Rotuno, notre lieu de vacances en forêt, à environ six heures de pirogue de Sarayaku.

Au retour, Zulma, la fille de José ne se sentait pas très bien. Dès son arrivée à Sarayaku, elle est partie se coucher et ne s’est levée que mercredi, le jour de notre départ pour Puyo.

Arrivé à Puyo, elle se sentait un peu mieux, mais avait encore beaucoup de fièvre.  Nous sommes donc partis sur Quito, où il était prévu que Zulma et d’autres personnes s’inscrivent à un collège à distance et que Zulma en profite pour aller voir un médecin de la capitale.

Vu son état, de plus en plus grave, nous avons laissé tomber le collège et nous sommes directement allés à l’hôpital où elle a été internée lundi soir.

Depuis lundi, Zulma est sous surveillance médicale mais son état s’aggrave de plus en plus. Elle est à présent aux soins intensifs. Les docteurs n’arrivent pas à détecter le virus….. Ce qui est certain, c’est qu’elle a une pneumonie avancée…..qui serait, selon les médecins, le résultat d’une complication d’une grippe cousine de la grippe porcine…

Il y a environ un mois, Doña Corina, la grand-mère de Zulma, est sortie à Puyo. Elle était aussi malade. Les médecins lui ont dit qu’elle avait un début de pneumonie….que nous avons pu heureusement, maitriser à temps. Doña Corina est à présent en bonne santé mais nous sommes très inquiets pour Zulma. Elle est de nature fragile…elle est née prématurée et depuis sa naissance a toujours eu beaucoup de problèmes de santé. Son système de défense est très bas….  Nous craignons qu’elle ne résiste pas au traitement.

Un autre problème se pose ….. Zulma et son mari Alberto, n’ont pas de revenu. Ce sont des agriculteurs de Sarayaku qui vivent de leurs cultures, de chasse et de pêche, d’une manière totalement traditionnelle. De plus, Ils n’ont pas d’assurance santé. Jusqu’à présent, nous assumons les frais de l’hôpital mais, nos salaires locaux sont bas…et nous n’aurons bientôt plus assez pour assumer les frais de l’hôpital. 

Dans la détresse et l’angoisse, nous faisons appel à nos amis. Nous avons, tant de fois, passé de bons moments ensemble et dans d’autres circonstances défendu ensemble, des causes qui nous paraissaient correctes et primordiales ….. comme les droits de l’homme ou la protection de la nature..…..A présent, nous vous demandons de nous aider à sauver Zulma.

Nous avons laissé une garantie de 600 dollars. Les frais pourraient monter très vite, environ 2000 à 3000 dollars.

 

Merci d’avance à tous

Sabine et José

Sarayacu (3)

Notre pilote et son fils attentifs dans les rapides

 

Nous arrivons à Quito, via Madrid. Un peu fatigués. Le groupe est accueilli par Juan et Magdalena Cuevas ainsi que par les dirigeants de l’association Fudrine qui est l’association « soeur » de l’association Maria José Handicap Solidarité France -Ecuador dont nous faisons partie. Nous allons réceptionner nos « bagages » qui sont lourds, encombrants et nombreux. Heureusement des porteurs avec des chariots d’aéroport nous aident. La douane se passe sans encombre. Les douaniers sont trés étonnés de voir passer une vingtaine de chariots portant des gros colis et sur le dessus des fauteuils d’handicapés enveloppés dans du plastique, alors que nous sommes tous valides. Les colis sont chargés dans des camionnettes qui les porteront directement à l’association.

Après quelques jours à Quito et dans les Andes, le groupe se sépare en deux. Ceux qui restent à Quito et ceux qui vont en Amazonie avec un chargement pour Sarayacu.

Après une nuit passée à Zumbahua (prés de la lagune de Quilotoa) un minibus (affrété par Papangu, l’agence de voyages de José Gualinga) emmène le groupe à Puyo, ville à la lisière de l’Amazonie. Accompagnés par Ingrid  et l’un des frères de José, nous traversons les Andes, nous arrêtant à Banos au flanc du volcan Tungurawa toujours frémissant. La route jusqu’à Puyo est (presque) du billard si je compare à celle de 2003 dont un tronçon avait glissé, nécessitant une halte prolongée.

Nous arrivons à Puyo. Il s’avère que nous ne pourrons pas prendre les avionnettes prévues pour Sarayacu mais qu’après une nuit d’hôtel, nous partirons en pirogue à moteur sur le fleuve Bobonaza pour 8 heures de trajet… Sarayacu, cela se mérite. (à suivre)

Sarayacu, la communauté du milieu du jour

Notre pilote et son fils attentifs dans les rapidesle village du milieu du jourLe village en forêt amazonienne, provincia de Pastaza, Ecuador

Mai 2008. Après 8 heures de pirogue…à moteur sur le rio Bobonaza affluent du Pastaza qui descend des Andes équatoriennes, nous débarquons à Sarayacu, village Kichwa dans la selva amazonienne (Oriente) de l’Equateur, environ 80 kms à l’Ouest de la petite ville de Puyo elle-même située à environs 300 kms de Quito. Nous y resterons une semaine.

Nous sommes sept : Marc, Sonia la fille de Marc, Didier, René, Bernard et Luc. Pour Marc, Didier et René c’est le second séjour. Le premier eut lieu en 2005. Nous sommes accompagnés d’Ingrid, une française qui travaille avec Papangu Tours, l’organisation d’écotourisme des peuples indigènes que dirige José Gualinga.

Je connais José Gualinga depuis 10 ans. Nous avons suivi ensemble l’enseignement d’ethnopharmacologie à l’Institut d’Ecologie de Jean Marie Pelt à Metz.

Que venons nous faire ici dans ce coin perdu…?