La mode du jeter de pompes à la figure des dirigeants à leur zénith vient seulement de commencer. Bouche bée (sic), le receveur esquive l’organe de la vindicte et continue imperturbable.
C’est ainsi qu’on obscur journaliste irakien va entrer dans l’histoire et que ses chaussures vont se trouver chargées (que sont d’ailleurs devenus les sain (t)s projectiles?) d’odeur de rébellion.
On se souvient du 12 octobre 1960 (j’avais 14 ans) de Nikita Kroutchev, à sa place de l’ONU, rouge de colère saisissant sa chaussure et frappant son pupitre pour exiger la parole parce que le représentant philippin à la tribune fustige l’URSS qui a avalé les peuples de l’Europe orientale. Plus que tout autre geste politique, l’histoire et la mémoire collective retiennent l’attitude médiatique.
Qu’est ce qu’une chaussure? Un élément de langage universel, signifiant extrême comme aurait pu l’écrire Ferdinand au nom (presque) homonyme. La chaussure vous fait les pieds quand elle est trop juste, va pour les chinoises mais les américains! Les pataugas et rangers US du désert irakiens commencent à leur chauffer les oreilles aux habitants de l’un des berceaux du monde. Entre le Tigre et l’Euphrate, la soldatesque américaine a bien les pieds traînards.
Une chaussure ne va pas seule à moins d’être celle d’un enfant unijambiste qui a sauté sur une mine atlante, moyen-orientale ou pacifique. And on and on.. continuer à persifler je ne peux car je me sens perdre pied et glisser vers le facile. Une chose est sûre: Obama va relever le gant …de fer dans la main de velours.