En mon for (t) intérieur, un monde de ressources…
Un séjour à l’hôpital est l’occasion d’une rupture avec l’environnement social habituel et un changement dans ses habitudes comme par exemple : les heures de repas, de coucher et de lever. On doit s’adapter à un nouvel environnement et établir le contact avec d’autres personnes, soignants ou « collègues » du couloir. On peut aussi en profiter pour changer ses habitudes de penser et faire le point avec soi-même, en construisant l’avenir. Cette opportunité de faire « peau neuve » dans sa tête inaugure une nouvelle façon de réfléchir, car on a du temps pour le faire, si on le veut. Il est facile d’écrire ses pensées, quand elles viennent, par exemple sur un cahier.
Devenir explorateur de son for(t) intérieur.
Le monde intérieur fourmille d’un nombre infini d’idées intéressantes qui peuvent s’offrir à celui ou celle qui veut bien se donner la peine. Point n’est besoin d’être intellectuel ou instruit. C’est une question d’observation. Des ramifications sans fin sont reproduites à l’infini dans notre cerveau, portant chaque fois des idées nouvelles. Imaginez un arbre à feuilles persistantes, comme le sapin qui reproduit jusqu’à sa plus petite branche la forme de son tronc et sur laquelle serait accrochée une guirlande de Noël, elle-même démultipliée en franges minuscules. Imaginez le monde contenu dans une frange, les molécules, les atomes, les mondes infiniment petits. Cela peut donner le vertige. On ouvre une porte qu’on ne peut refermer car se révèlent des univers inconnus dont on aurait envie d’explorer les recoins. Il nous faudrait mille vies pour le faire!
Garder la trace
Il y a la quantité, il y a la qualité, la profondeur et le temps des choses… suite