En tant qu’abonné à mon blog vous avez déjà entendu parler de notre soutien au peuple de Sarayaku qui lutte pour défendre son territoire ancestral de la forêt amazonienne en une résistance pacifique face à l’exploitation pétrolière et minière. A l’occasion du 13ème Congrès de la Société Internationale d’Ethnobiologie, CIES 2012, qui se déroulera du 20 au 25 mai 2012 à Montpellier sur le thème : « Diversité culturelle et diversité biologique au service du développement durable : explorer le passé pour bâtir le futur », venez nombreux soutenir la résistance pacifique du Peuple Kichwa de Sarayaku en participant au : Spectacle « Taki Sisa, le chant de la fleur »Mardi 22 mai – 21h30 – Salle Pétrarque, Montpellier | Projection-débat autour du film-documentaire « Soy el defensor de la Selva » réalisés par Eriberto Gualinga de Sarayaku au Cinéma d’art et d’essai Diagonal, le jeudi 24 à 20h. Soirée spéciale « « Reconnaissance du droit des peuples autochtones ». Adresse : 5 Rue de Verdun, Montpellier. Tram 1 arrêt « Comédie » – Tarif Cinéma : 5 euros et Carte d’abonnement. Réservation : sarayaku@parolesdenature.org De plus, notre amie, inlassable soutien à Sarayaku, Corinne Arnould animera une conférence académique sur la déclaration Kawsak Sacha, Forêt vivante » le jeudi 24 mai de 14h à 15h30 au Corum dans le cadre du Congrès CIES à Montpellier. Voici les paroles d’une chanson que j’ai écrite et qui a été mise en musique par mon ami Luc de Laforcade. Vous pouvez obtenir la chanson en m’écrivant à guy.lesoeurs@kerux.fr. Je vous l’enverrai par mail.
FRONTIÈRE DE VIE
Sous une grande hutte aux palmes entrelacées
La palabre s’étend dans la nuit avancée
Équateur, Sarayaku, Amazonie
Le petit peuple de mille âmes est sacrifié
Quito, Paris, Houston ou Londres ou Tel Aviv
Des hommes sans merci et sans âme qui vive
Règlent le sort de Pachamama, la terre-mère
Pour leurs Dieux cannibales : pétrole et billet vert
Refrain
Quand Pachamama, la terre première notre mère
Vomit, l’avide pétrolier mord la poussière
Courage, petit peuple du milieu du monde,
Dieu veut que Pachamama dans vos corps abonde
Vis et dans nos coeurs
Puise l’énergie
De la frontière de vie
Don Sabino a prié dièté toute la nuit
Et la Liane des Dieux lui a prêté ses yeux
Le peuple s’est levé pour chasser l’ennemi
Et la meute guerrière habile se replie
Quand Pachamama, la terre première notre mère
Vomit, l’avide pétrolier mord la poussière
Courage, petit peuple du milieu du monde,
Dieu veut que Pachamama dans vos corps abonde
Vis et dans nos coeurs
Puise l’énergie
De la frontière de vie
Dans la forêt primaire aux troncs enchevêtrés
Sournoisement les mercenaires ont pénétré
Ils ont blessé le peuple du milieu du jour
Une blessure de chair : pour moi blessure de cœur
Les femmes du village ont pansé les guetteurs
Quand Pachamama, la terre première notre mère
Vomit, l’avide pétrolier mord la poussière
Courage, petit peuple du milieu du monde,
Dieu veut que Pachamama dans vos corps abonde
Vis et dans nos coeurs
Puise l’énergie
De la frontière de vie
Courage, mon Ami du milieu du monde,
Dieu veut que Pachamama dans vos corps abonde
Vis et dans nos coeurs
Puise l’énergie
De la frontière de vie
FRONTERA DE VIDA
Bajo la casa de palmas embrochadas
días y noches la palabrea dura.
Ecuador, Sarayaku, Amazonia
El Pueblo pequeno de mil almas está en alerta.
Quito, París, Houston y Londres,
sin alma que vive, con explosivos, hombres
Masacran Pachamama,
Nuestra Madre tierra,
Para sus Dioses caníbales y ciegos
Que se llaman Dólar, Oro y Petróleos.
Fuerza, Pueblo pequeno del medio dia,
en nuestros corazones viva
y saca la energía
Para tu frontera de vida.
En el bosque de troncos embrochados
penetraron mercenarios
Y hirieron a los del Pueblo
del medio dia tan pequeno.
Fuerza, Pueblo pequeno del medio dia,
en nuestros corazones viva
y saca la energía
Para tu frontera de vida.
Don Sabino rezó y pidio a la Liana
de los Dioses todo el dia.
El pueblo kich’ wa se levantó para detener
A los agressores sin la suelva encender.
Fuerza, Pueblo pequeno del medio dia,
en nuestros corazones viva
y saca la energía
Para tu frontera de vida.