LE PUZZLE PHILOSOPHIQUE de Jiri Benovsky: anthropologie d’un quotidien si proche si loin

       

Vient de paraître

  Le puzzle philosophique ; Jiri Benovski  
Le puzzle philosophique
Jiri Benovsky

Ouvrage illustré par Sabine Allard
Préface de Pascal Engel

À partir de combien de cheveux en moins devient-on chauve ? Sommes-nous des cerveaux dans des cuves ? Le voyage dans
le temps est-il possible ? Le passé et le futur existent-ils au même titre que le présent ? Sommes-nous identique à la personne que nous étions hier ? Une statue et le morceau d’argile dont elle est faite constituent-ils un seul et même objet ou s’agit-il de deux objets distincts ?

Jiri Benovsky aborde quelques grands problèmes philosophiques par le biais de cinq petites histoires, qui renvoient les unes aux autres à la manière de pièces d’un puzzle et nous fournissent l’occasion de discuter du « problème du vague », de poser la question du scepticisme quant à l’existence du monde extérieur, ou encore de se demander quelles conceptions du temps et de l’identité adopter.

Ce livre s’adresse donc aussi bien au lecteur débutant en philosophie, qu’au lecteur plus averti qui aura plaisir à reconnaître, traités dans un style alerte et drôle, des problèmes complexes et fascinants.

« Les théories discutées ici sont difficiles. Mais Jiri Benovsky nous donne le maximum de chances de les évaluer. Rien de moins élitiste et de moins snob que l’activité consistant à offrir à ses lecteurs des raisons, et à s’adresser chez eux à la capacité de raisonner pour en trouver des contraires ou de meilleures. C’est pourquoi ce livre est l’une des meilleures introductions à la philosophie qu’il m’ait été donné de lire. » Pascal Engel

  ISBN 2-916120-16-4
144 p. – 17 €
 
  JIRI BENOVSKY, né en 1978, est chercheur et enseignant en philosophie contemporaine à l’université de Fribourg, en Suisse. Il s’intéresse principalement à la métaphysique et aux questions liées à la nature du temps auxquelles est consacré son livre Persistence through Time, and across Possible Worlds, paru en 2006 chez Ontos Verlag.
www.jiribenovsky.org

SABINE ALLARD, diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs, a illustré l’ouvrage.
www.sabineallard.com

 
     
Diffusion : les Editions d’Ithaque – tél. 33+ (0)9 60 03 69 23 – contact@ithaque-editions.fr
Distribution Daudin : 02 54 55 50 50
 

Châtaigne et Patchouli, Gens du Paradou

CE LIVRE SE TROUVE MAINTENANT EN LIBRAIRIE

J’ai le plaisir de vous confirmer la sortie de mon nouvel ouvrage aux Editions Glyphe, Paris :

  « Châtaigne et Patchouli, gens du Paradou »  

Les gens du Paradou vivent dans un petit coin de paradis, dans la Vallée des Baux de Provence.

En début d’ouvrage, je décris l’âme de ce petit village, si attachant que j’habite aujourd’hui. Puis, je consacre le corps de l’ouvrage à deux Paradounais, Don Tadée et son épouse Carina. 

Après avoir vécu leur enfance respectivement en Corse et à Paris, ils se rencontrent à Marseille dans les années 50 pour ne plus se quitter. Auparavant, Don Tadée aura fait de la résistance et débarqué en Normandie où il sera blessé. Par la suite, il vivra en personne le naufrage du Champollion à Beyrouth. Carina passera son enfance chez les Soeurs du Sacré-Cœur, puis mariée très jeune, se fera enlever, dans la plus pure tradition romantique, par Don Tadée. Dès lors, nous suivrons ce couple dans leurs pérégrinations, des parfums aux produits de luxe français vendus aux équipages des marines militaires étrangères.

Je vous remercie de l’accueil que vous voudrez  bien réserver à mon ouvrage dont les droits d’auteur seront entièrement versés à l’Association Maria-José Handicap Solidarité France Equateur et à la SPA des Baux de Provence. Merci de transférer ce mail à vos amis de façon à en élargir la diffusion.

Guy Lesoeurs

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Groupement des Ecrivains Médecins,

Membre de la Société des Poètes Français et de la Société de Lecture de Maussane les Alpilles.

Quelques extraits de Châtaigne et patchouli », ci-après

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Jouer, Rêver, Guérir… Cancer du sein et Art-thérapie

Jouer, Rêver, Guérir

 Un témoignage de Viva Iny

Viva Iny est psychothérapeute -psychanalytique et travaille auprès des populations migrantes au Québec. Elle a été formée à l’Ethnopsychiatrie et à la Clinique Transculturelle de l’Ecole de Bobigny  (Pr Marie Rose Moro)

Cet article concerne l’expérience  subjective que constitue le cancer du sein. Comment traverser cette maladie sans séismes psychiques, sans exclusion sociale et sans stigmatisation ? Comment maintenir son courage et sa créativité ? Comment ne pas se dérober face au réel, et ne pas se laisser écraser par la maladie ? Comment réaffirmer que le soi demeure, et ne deviendra pas un esquif balloté par la peur, la douleur et la démission ?

C’est en jouant et seulement en jouant que l’individu, enfant ou adulte, est capable d’être créatif et d’utiliser sa personnalité toute entière.  C’est seulement en étant créatif que l’individu découvre le soi. De là, on peut conclure que c’est seulement en jouant que la communication est possible…” (D.W.Winnicott, 1975). Ce grand psychanalyste nous rappelle l’importance de l’activité ludique qui favorise la croissance, l’intégration psychique et, par là même la santé. La créativité favorise une prise en compte personnelle de la réalité extérieure, plutôt que simplement de la subir, en générant un espace intermédiaire qui mêle réalité psychique et réalité extérieure. L’art thérapie, par sa nature ludique, devient un espace transitionnel, où l’acte créatif de l’individu permet à celui-ci de réaffirmer son existence comme sujet de sa liberté et non comme simple corps victime de cancer. Dans le cas des femmes atteintes d’un cancer du sein, cet espace transitionnel permet de jouer avec les différentes réalités extérieures jusqu’à atteindre une cohérence relative de leur monde interne, jusqu’alors bousculé par les traumatismes  liés au cancer. La valeur de la thérapie par l’art repose donc essentiellement sur la possibilité qu’elle offre de mettre en fonction un processus réparateur. Les ateliers s’articulent autour de différents moments (le passé, la vie avant le cancer, le vécu, le futur) et aide les femmes à établir une continuité entre ces différentes étapes de leur vie en attribuant un sens à l’expérience vécue.  Les aspects psychiques  plus difficiles à cerner, qui sont liés au désir, à l’estime de soi, aux troubles de l’identité et de l’identification, au maintien de la pulsion de vie sont aussi abordés. La production d’art devient ainsi un pont entre l’avant et l’après de la maladie,  en actualisant  ces indispensables mouvements d’allers et de retours entre l’histoire antérieure et les préoccupations actuelles de la  femme au sein et de cet  espace transitionnel et de la dynamique groupale.

L’annonce du cancer est d’abord vécue  comme un séisme, un coup de tonnerre dans un ciel serein. C’est l’image d’un chaos au sein des cellules, d’un soudain désordre dans le cours de la vie. « On a perdu l’innocence du corps » (Clavreul, 1978). En effet, c’est l’identité qui est menacée.  Plus tard, au cours de la maladie, la perception de soi  sera remaniée (les traitements, les opérations mutilantes, les altérations physiques, la perte des cheveux, des cils et des sourcils), mais  par-dessus tout, l’identité est menacée. Le corps  à ces instants là, devient la totalité de l’identité, si l’on peut dire. Il en est le garant, le siège, la manifestation. Or le corps est attaqué,  « L’angoisse est au cœur du soma », figurée par le cancer, elle altère ce sentiment de continuité de soi (Winnicott, 1958), ce sentiment d’être soi-même, ce fil retissé en permanence entre notre monde interne et l’impact avec la réalité.

Suite au trauma initial de l’annonce du cancer et de sa présence irréfutable  l’expérience peut devenir et pour moi elle devint un voyage initiatique. Au départ, le trauma est conçu en tant que processus de métamorphose, plus précisément,  un phénomène à la fois structurant,  destructeur et constructeur. Cette conception se distingue de la vision médicale classique associant uniquement le trauma à un vécu débilitant et handicapant. Par exemple, comment vais-je surmonter cette grosse fatigue émotionnelle suite aux traitements ? L’angoisse de la mort me rend hyperactive. Je vis intensément, je roule à cent mille à l’heure. Cette course folle vise à évacuer l’angoisse et toute complexité dans la mesure ou celle-ci me confronte inéluctablement à la souffrance et à la mort. Je ne goûte plus à la vie. Il faut ralentir mon rythme sinon je risque de m‘effondrer. Lire le reste de cet article….

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Les anges perdent leurs ailes: c’est une épidémie d’hiver.

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Effets de neige dans les Alpilles. Le blizzard (mistral) a soufflé fort toute la nuit et la journée, charriant de gros flocons au pièmont des Alpilles. Au matin, nous nous sommes réveillés, sans électricité et avec un  manteau neigeux de plus de 30 cms.

Aucun vaccin, aucun principe de précaution sinon de faire quelques provisions d’eau, de bougies et de bois! Avoir un réchaud butane et rebrancher le démodé téléphone qui ne fonctionne pas à l’électricité.

Le Paradou, à 4 kms des Baux de Provence. Un village qui sent bon la solidarité. Rues et routes très vite praticables. Mise à disposition d’eau potable par la Municipalité. Dommage qu’il n’y ait pas de café comme point de ralliement. Alors la boulangerie et le huit à 8 (le « dépanneur » comme dirait nos amis canadiens) avec Joëlle et Francis, servent de lieu pour échanger sur le temps.

Les uns et les autres s’entraident, pour le pain et les commissions. Ceux qui ont des gros 4×4 pollueurs qui passent (à peu près partout) proposent leur service.

Les paysages des Alpilles sous la neige: un enchantement. Nos très petites Alpes prennent un air de Tarentaise.

N’étaient les arbres qui se cassent sous le poids de la neige congelée, n’étaient les maisons isolées, les chutes, ce serait à reproduire de temps en temps, pour se parler et échanger, en attendant le soleil.

Continuer sa course sur la Terre…

PARADOU, 1 page de couvAu seuil de cette nouvelle année,

se souvenir de l’amour et de l’amitié de mon épouse, mes parents, ma soeur et mes nièces, mes amis, mes collègues,

avoir une pensée  pour tous ceux et celles qui ont disparu, ancêtres depuis la nuit des temps qui ont permis que j’écrive ce mot  malgré les guerres, les épidémies et les catastrophes…

avoir une pensée pour les sans famille, les mal nourris, les pourchassés, les torturés et les malades sutout les petits à l’hôpital.

s’évader un moment jusqu’à Sarayaku en Amazonie et rencontrer l’esprit volant des Chamanes et dédier à tous et à toutes ce poème court

Caressée par le vent solaire, l’herbe devient foule humaine.

Dans les cœurs une énergie douce et reine :

La force qui nous mène.

 La foule humaine, caressée par le vent solaire,

Continue sa course sur la Terre…

Bonne année, happy new year

Guy Lesoeurs