Santé à l’écran…en live

Guy Lesoeurs fait son cinéma...
Guy Lesoeurs fait son cinéma...

Cette affaire Johnny est rocambolesque…
Un mec opéré d’une hernie discale par un neuro-chirurgien, c’est sérieux. Bien sûr, il existe un dossier médical que l’on peut suivre à la trace, comme lors de toute intervention.
Le mec qui aussitôt sorti va manger au restaurant et prend l’avion pour un long voyage; quoi de plus normal, sauf que ce convalescent a 66 piges.
Là où tout se complique: le mec est un produit médiatique et représente une énorme valeur monétaire aux yeux de ses producteurs et de ses assurances.
La raison eût voulu qu’un expert médical des assurances se prononce sur l’opportunité d’un tel voyage et entérine la décision du chirurgien de le laisser partir. M. Camus, producteur de nouvelles bien fraîches mais déjà un peu blettes se réveille bien tard en rapportant des propos de chirurgiens US (dont on sait qu’ils sont bien meilleurs que les français!), qui espère-t-il convaincre?
De plus, l’Ordre qui d’abitude assez sommeillant et prudent, crie haro sur le baudet par son avocat qui, sans mesure et précaution, tient des propos infamants et fait ressortir les vieilles histoires.
Nous sommes dans l’égoût septique,  ce, d’autant qu’il est facile avec tous les ingrédients multiplicateurs de germes bien pathogènes (médecin, star, passé sulfureux et même Adjani pour couronner le tout) de faire une sauce de soap opéra américain dont les médias font leurs choux gras.
Les seuls à se comporter dignement :
– La famille (élargie) de Johnny,
– Johnny lui-même,
– Le Dr Delajoux qui aurait toutes les raisons de s’énerver après avoir été attaqué,
– Le directeur de la clinique Monceau qui n’en profite pas pour enfoncer le chirurgien

Auteur de « La Santé à l’écran, médecin et patients au cinéma » Ed. Téraèdre (2003) ouvrage presque épuisé, je constate que la réalité dépasse la fiction. A quand le roman? A quand le film?
Une affaire de gros sous, c’est tout. De quoi avoir le blues , Johnny! Kili, kili watch… your self!

Et si l’infection avait une autre origine… voilà une autre piste évoquée par M. Dinh Thien Ngo ( Parisien.fr.) qui est l’associé de M. Camus (déjà cité) ainsi deux fers au feu valent mieux qu’un : incompétence du Dr Delajoux et responsabilité de la clinique avec la maladie nosocomiale. Il y aura bien une assurance qui crachera au bassinet…

Suggestion de ma part: faites donc aussi des prélèvements microbiens dans le véhicule qui a ramené Johnny chez lui, dans le restaurant où il aurait mangé avec ses copains, à l’aéroport de départ, dans l’avion de la compagnie aérienne (atmosphère septique), etc.  Messieurs les producteurs, tout ces leiux et compagneis ont aussi des compagnies d’assurance…

Qui est qui? Où ?

Burqa 1, collage GEHEL
Burqa 1, collage GEHEL

A propos de la présence de l’acteur Xavier Deluc, scientologue (?) dans le jury de Miss France
Les gens croient ce qu’ils veulent et cela ne me dérange pas à partir du moment où ils respectent les individus, leur intégrité physique et morale.
Ainsi, je m’élève contre (liste en vrac et non exhaustive) l’intégrisme, les pratiques d’excision, le port de la burqa, le refus de la transfusion et du don d’organes. Je m’élève aussi contre les manipulations psychiques, l’exploitation de l’individu, le fait de laisser travailler des gens et de pas leur donner de papiers, la corruption des Etats et des fonctionnaires, les rentes de situation, les conflits d’intérêts non déclarés, le racisme ordinaire, l’appellation de primitif (à part pour les maîtres Flamands et encore), la deforestation, les éoliennes et l’escroquerie (tiens les deux se retrouvent ensemble!) généralisée, l’imposture… la liste est longue mais nous en ferons un livre, mon cher Léon.
En tout cas, je dénonce l’esprit sectaire…
mais ….je suis pris comme beaucoup à mon propre piège de républicain laïc ou laïque (vous savez bien liberté, égalité, fraternité). Attaquer ceux qui manipulent les individus et qui les ponctionnent sans vergogne serait un « bon » combat si ce n’est qu’en le faisant je les fais passer pour victimes de mon intolérance.

Burqa 2 Collage GL
Burqa 2 Collage GL

Si je devais aller jusqu’au bout de mes convictions je ne devrais plus aller voir Tom Cruise mais il se trouve que je l’aime bien en tant qu’acteur. Je n’ aurais jamais dû aller voir Yves Montand au temps où il était communiste, je n’aurai jamais dû lire Alexis Carrel ni CG Jung, un peu nazillons et eugènistes sur les bords, je n’aurais jamais dû étudier Napoléon au Lycée,  etc…. (mais oui je suis bien conscient que je mélange tout)

Sincèrement, je me fiche qu’un membre du jury de l’élection de Miss France soit scientologue. Cela n’a vraiment aucune importance pour cette pantalonnade à deux balles, subventionnée par on  ne sait qui.

Et comme cela n’est pas grave, sous le prétexte de se donner bonne conscience, on va en faire tout un plat. Cela serait plus grave pour d’autres « dossiers » politiques mais là on n’en sait rien.

Allez mon vieux Siné, je vais faire comme toi mais en moins bien, faire ma zone du dimanche matin.

Guy Lesoeurs

PS

1.Pour ceux et celles qui lisent mon blog, surtout n’hésitez pas à réagir. J’adorerais avoir des textes de vous dans ces colonnes.

2. Ligne éditoriale : Michel Lecourt qui me lit j’en suis sûr doit trouver que je m’éparpille trop…de l’Equateur au Coaching en passant par la laïcité et Montréal.

Futurs managers… le pied à l’étrier

IMGP2222Depuis 1991, j’anime des programmes pour étudiants qui, en fin d’études et en alternance  (Faculté de pharmacie, cursus MOI²SE, directeur Pr Sylvette Huichard) en master (comme le MIP de l’ESC Dijon, Directeur Pr Céline Soulas), se destinent aux industries des produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux etc.).

On ne naît pas « manager », on le devient, en exploitant et façonnant sa valeur intrinsèque ; c’est pourquoi il est nécessaire, d’abord, de travailler sur l’état d’esprit. Mes programmes à base de réflexion et de mise en situation sont conçus pour aider les futurs managers ( le mot « étudiants » est banni) à mieux se connaître, prendre confiance en soi, de manière authentique et non surfaite, à construire sa propre stratégie et sa promotion (eh oui!) en prenant conscience sans concession de leur potentiel, en développant sa créativité et son  charisme. Les participants au programme intitulé « Conquérant de soi, respect de l’Autre » doivent aussi s’initier au travail en équipe en faisant adhérer leurs collègues et en transformant leurs idées en projets concrets…

Programme ambitieux? Certes, mais combien il s’avère nécessaire. Cette étape de « pré-entreprise », vécue comme un lieu expérientiel sans enjeu autre que la réussite de soi-même, est essentielle à réussir avec les bons ingrédients pour partir du bon pied. Combien de managers que je suis aujourd’hui en coaching regrettent de ne pas avoir eu ce pied à l’étrier!

A suivre…

Guy Lesoeurs

Au fait, futurs managers, je vous signale le site Jobteaser, co-fondé par un jeune et dynamique entrepreneur, Adrien Ledoux qui a eu l’idée -géniale- de rendre service aux étudiants en leur donnant une vision en temps réel des entreprises …de l’intérieur avec un tas de services associés! www.jobteaser.com

 

Guy Lesoeurs

La persévérance…clé de la vie

tableau de Jean Jacques Marie

tableau de Jean Jacques Marie

Jean Louis Etienne, émission TV Thé ou café  www.the-ou-cafe.france2.fr , de dimanche matin à 7h50. Catherine Ceylac laisse 60 secondes à Jean Louis Etienne afin qu’il nous dise en direct et sans interviewer ce à quoi il croit.

Jean Louis Etienne choisit un seul mot :  » persévérance ». Pour lui, il y a tant de choses inachevées dans une vie, tant de rêves abandonnés et perdus que, insidieusement, chacun de nous peut accumuler de la frustration qui empêche progressivement d’avancer et d’accepter de nouveaux défis. Ainsi, JL Etienne www.jeanlouisetienne.fr nous recommande, par exemple, de terminer le petit avion modèle réduit que l’on a commencé il y a dix ans et dont la maquette est au grenier.

Belle leçon, Jean Louis et merci. Je vais de ce pas faire la liste de ce que j’ai laissé en suspens et délaissé. A quoi bon la  fuite en avant si c’est pour faire de l’ à peu près, du vite fait alors que j’ai laissé en jachère un poème, un roman, un dessin ou un collage dans un carton.

Je vais de ce pas rappeler trois choses à mes amis les futurs managers que je coache en développement personnel:

1. Faites peu de choses mais faites les à fond et bien.

2. Ne laissez rien en jachère.

3. Exercice : exprimez en 60 secondes ce à quoi vous croyez en choisissant un mot-clé et dites pourquoi c’est important pour vous. Ainsi vous serez prêt en toute circonstance (1 minute dans un ascenseur ou dans un couloir) pour passer un message fort et motivant à votre futur patron ou à un collaborateur. Vous ferez ainsi la différence

Guy Lesoeurs 

Le tableau de Jean Jacques Marie, peintre talentueux de mes amis, montre un chemin qui commence doucement sur terrain plat et qui monte vers les rochers des Baux, forteresse à quelques pas de chez moi. La particularité de ce tableau est que Jean Jacques a si bien réussi l’effet de perspective que l’on peut y entrer et marcher sur le chemin. Mais il faut pour cela y engager sa tête pour réussir sa quête. Attention au syndrome de Stendhal…

Syndrome de Stendhal : nom donné au trouble psychosomatique que Stendhal a éprouvé à Florence au sortir de l’Eglise Santa Croce à savoir une émotion subjuguante devant la beauté d’un tableau. Graziella Magherini auteur de » La sindrome di Stendhal « , éditions Ponte alle Grazie, 1996, nous confie :  » Nous sommes tous porteurs du syndrome de Stendhhal. Ce phénomène reste pour la plupart d’entre nous diffus. Dans certaines conditions d’intimité, une oeuvre d’art fonctionne pour celui qui la regarde comme le symbole d’un drame intérieur « . Il ya aussi le film du même nom de Dario Argento en 1996.

Puisque c’est ça la vie…de Michèle Lajoux

Puisque c'est ça la vie. Michèle LajouxAvec « Puisque c’est ça la vie » Michèle Lajoux publie son second roman aux Editions Le Cherche Midi.

Une réflexion sans concession avec cependant beaucoup d’émotion pour décrire l’entrée dans la vie d’une enfant puis d’une jeune fille dans les années 1960-70. Le poids de la famille, des interdits qui, s’il empêchait les jeunes, surtout les filles, de vivre leur vie comme ils l’entendaient, forgeait le caractère et obligeait à se dépasser pour exprimer cette énergie dans une révolte passive. Révolte passive… oxymoron certes! mais révélateur d’un état d’esprit qui, à l’aulne de 2009, peut paraître étrangement actuel.

Nous reviendrons sur ce livre, qui vient de sortir en librairie au prix de 17 €

Guy Lesoeurs