Bonjour, comme annoncé lors du précédent article et dans les jouranux La Provence, Farandole etc., j’ai ouvert mon cabinet professionnel (soutien psychologique, développement personnel et coaching) à Maussane les Alpilles.
Voici quelques photos qui vous permettront de rentrer dans mon cabinet comme si vous étiez. J’ai désiré une décoration simple et dépouillée et…confortable. L’essentiel est que les personnes qui consultent s’y sentent bien comme une halte de paix et d’écoute dans leur vie personnelle, familiale et professionnelle.
Bonjour, amis et amies abonnés fidèles de mon blog. Après ces vacances, je reprends ma plume.
Laissez moi pour fêter ce retour le plaisir de vous informer qu’après des années de coaching entre la région PACA et Paris, (TGV phile) j’ouvre un cabinet à Maussane les Alpilles où je reçois sur RV.
Ainsi pour ceux et celles qui désirent faire le point sur leur vie et « mieux être au monde » en restant eux-mêmes, je peux être le consultant-senior qui apporte une écoute et un soutien en toute confidentialité.
Comme vous le savez, j’accompagne depuis 10 ans les personnes et les groupes. Je m’appuie sur ma pratique du coaching et du développement personnel, sur mon expérience du management en entreprise ainsi que sur ma formation universitaire en psychologie.
Mon métier est de vous aider à exploiter votre valeur authentique et à redonner du sens à vos projets personnels, familiaux ou professionnels.
Je mets à votre disposition l’expérience d’un senior avec une formation universitaire psychologique et humaniste pour un accompagnement adapté et discret.
Par ailleurs, je continue d’être supervisé dans ma pratique comme doivent le faire les coachs dignes de ce nom.
Je poursuis mon cursus psychanalytique en troisième année aux Instituts Freudiens de Provence, à l’Ecole Propédeutique de Connaissance de l’Inconscient (5 ans) et à la Société de Psychanalyse Freudienne (10ième année d’auditeur libre). Je fais partie de l’Association Internationale d’Ethnopsychanalyse et de la Société des Neurosciences.
Mon cabinet professionnel est situé Route de Saint Rémy (D5), Quartier Monblan. 13520 Maussane les Alpilles. Sur R.V. Tel : 06 50 30 09 80 et 04 90 18 24 43.
I should add that I am fluent in English, which is good to be known by the english speaking « provençaux » who need help.
L’art de déchirer le monde pour ne pas subir son image imposée…
Propos d’un Collagiste qui ne se prend ni pour de Villeglé ni pour Rotella encore moins pour Max Ernst…
Une affiche, une revue, un journal, une pub c’est une image du monde arrangée pour nous convaincre, nous séduire. C’est l’apparence de la réalité que le concepteur nous conduit à voir comme le tableau réalisé par l’artiste d’ailleurs.
Nous sommes tellement habitués à consommer de l’image toute faite que nous oublions même de contempler un paysage et que nous nous empressons de figer cette image à jamais sur la pellicule ou en millions de pixels. Une-deux pour ni une ni deux.
Le déchireur-collagiste change le monde dans le sens qu’il ré-interpète l’image et bouleverse. Oui, c’est bien cela un boule-verseur. Déchirer, froisser, mettre en boule et recomposer. Le déjà-là n’est plus le présent, il est futur car il a éclaté. L’histoire passée, pensée, relatée, exposée n’est alors qu’un tourbillon indéfini que le geste de l’éparpilleur évapore pour accomplir le sacrifice du présent.
Ce que je mets en mouvement est premier. Art premier. L’étirage et le déchirage sont un questionnement continu de l’inconscient à l’oeuvre. Images ternes, affiches malmenées, lettres fatiguées et mots en désuétude, l’artiste collagiste est un passeur de mondes. Les mots morts s’accolent et revivent, les couleurs pastel ou criardes se répondent: cet art est une marmite. Il produit la redistribution du signifiant et du signifié.
Tear : larme. To tear : déchirer. Le tear-art : rain and tears. Transmission du grand écart. Association de déchirures qui se juxtaposent. Réordonnancement du monde, jusqu’au prochain artiste qui prendra sa carabine chargée de petits plombs. Le tableau aura des petits sacs de couleurs qui exploseront sous l’impact. Déjà vu, déjà fait, Niki première.
Et puis, c’est indicible, le collagiste est exalté de détruire et de recomposer avec les manques, les marques et les derrières d’affiche uniformément bleues de colle et de rouille.
Régulièrement, nous donnons la parole à Léon Ouaknine, français qui vit à Montréal. Essayiste comme il se définit, Léon est, pour moi, beaucoup plus que cela. Il n’essaie pas seulement il transforme (pour emprunter au rugby!) …notre vision et il m’a semblé que cet article, écrit avec beaucoup de doigté et de sens, peut nous faire revisiter la notion d’identité qui est trés labile, dans nos sociétés de plus en plus métissées…
Guy Lesoeurs
« La question des mariages mixtes au sein des communautés juives ressemble un peu à la question juive qui taraudait tant les divers pays occidentaux aux dix-neuvième et vingtième siècles. Chacune étant un objet détestable dont on ne savait pas comment le faire disparaître.
Pour situer ce que signifie le mariage mixte, entendu ici comme mariage entre juif et non juif, je me référerais aux trois vignettes informatives suivantes :
The Jewish People Policy Planning Institute, un institut de recherche fondé en 2002 à Jérusalem par le gouvernement israélien, l’Agence Juive et d’importantes organisations juives de la diaspora, a publié une série d’études sur l’avenir démographique du peuple juif. En ce qui concerne la communauté juive nord-américaine, 27% des juifs Nord-américains modérément pratiquants se marient avec des non-juifs (The American religious identification Survey, 2001), les proportions sont plus élevées en Europe occidentale et encore plus pour les juifs russes. 50 à 80% de ces mariages mixtes mènent à l’assimilation des descendants.
En septembre 2009, MASA, une organisation parrainée par le gouvernement israélien, a produit des spots publicitaires contre le mariage mixte. Sur la vidéo de 30 secondes, on voit des affichettes placardées aux angles de rues, dans le métro et sur les cabines téléphoniques, montrant les photos de jeunes juifs avec au-dessus la mention « Perdu pour le peuple juif ». Cette campagne publicitaire fut arrêtée au bout de 3 jours, devant les protestations, jugeant raciste et insultante cette publicité contre les juifs ayant marié un non juif.
Dans les années quatre-vingts, le National Jewish Welfare Board, organisation Nord-Américaine de coordination de la vie juive institutionnelle devenue en 1990 le JCC, Jewish Community Centers of North-America, concluait que les 5.7 millions de juifs nord-américains de l’époque ne seraient plus que 4 millions en 2050, du fait des mariages mixtes.
Ces trois vignettes résument aux yeux des gardiens du peuple juif le dilemme confrontant les juifs vivant dans la diaspora occidentale, où l’antisémitisme n’est plus le mur d’airain qu’il était, martyrisant mais maintenant vivace la condition juive. Les communautés juives, tant ses leaders que ses simples quidams s’interrogent, « Comment faire perdurer l’identité juive ? Comment assurer le retour du même ? ».
Avant de pouvoir répondre à ces questions, il nous faut revisiter la notion d’identité.
D’après Cyrulnik, « Toutes les identités sont le produit de l’héritage d’un père, d’une mère et d’une religion que chacun interprète selon son contexte culturel ». Le Moi est enfanté par un Nous composite et complexe. L’identité renvoie clairement à une nature dynamique et duelle : elle a un versant individuel, mais également un versant collectif. Il n’y a pas d’identité qui ne soit que l’un ou l’autre de ces versants.