A la prière de la revue en ligne canadienne « tolerance.ca » et pour ne pas créer de problème à mon ami Léon, je supprime son dernier article sur T. Ramadan (cf humeur canadienne).
Un poil curieux pour un site qui s’appelle tolerance…
A la prière de la revue en ligne canadienne « tolerance.ca » et pour ne pas créer de problème à mon ami Léon, je supprime son dernier article sur T. Ramadan (cf humeur canadienne).
Un poil curieux pour un site qui s’appelle tolerance…
D’abord -car il ne faut pas être hypocrite en la matière-, rendons hommage aux milliers d’hommes qui ont oeuvré pour que le pétrole existe dans nos vies quotidiennes. Routes, médicaments, matière plastique de toute sorte et carburant pour nos voitures. Les derricks d’antan, l’or noir des pionniers, toute une saga qu’il ne faut pas renier!
Ensuite, je rappelle que tes immenses profits et ton pouvoir omniprésent te placent souvent au-dessus des Etats même les plus grands.
Mais ceci te donne des devoirs, cher, très cher pétrolier!
Alors, prospecte, creuse, exploite si tu le veux mais respecte les peuples et la nature le plus possible et ne transforme pas notre planète, ses terres et ses océans, et nos derniers endroits vivables en no man’s land et en désert.
Deux exemples :
1. Bernard B. m’écrit que ce serait à cause de l’absence d’une vanne de 500 000 € (pour des raisons d’économie de bouts de pétrole) que la catastrophe de la Louisiane s’est produite…
2. En pleine Amazonie équatorienne, arrête tes hommes de main, mercenaires armés, qui essaient de contraindre par la force un petit peuple de 1000 âmes, propriétaire de son territoire, et qui défend sa façon de vivre pour les siécles à venir. Ce si petit peuple, c’est chacun d’entre nous et sa part de jardin d’Eden.
Alors ne fais pas, cher, trop cher pétrolier, de nos jardins secrets des paradis perdus et médite la phrase de mon ami José Gualinga de Sarayaku:
« Un si petit peuple ne peut sans doute pas changer le monde. Nous sommes certains cependant que dans le coeur de chacun d’entre nous, il existe un peuple semblable qui lutte et qui est le symbole de la puissance de la vie »
Guy Lesoeurs
Ci-dessous en espagnol (trés moyen et je m’en excuse)
Querido Petrolero,
Primero – Porque no hay que ser hipócrita en la materia, rindamos homenaje a los millares de hombres que laboraron para que el petróleo exista en nuestras vidas. Caminos, medicinas, materia plástica variada y que carbura para nuestros coches. ¡ Las torres de perforación antiguas, el oro negro de los pioneros, toda una saga que no hay que renegar!
Luego, recuerdo que tus provechos inmensos y tu poder omnipresente a menudo te colocan por encima de los Estados hasta más grandes.
¡ Pero esto te da deberes, petrolero querido y muy …caro!
Entonces, prospecte, cava, notifica si tú lo quiero pero respeto los pueblos y la naturaleza la más posible y no transforma nuestro planeta, sus tierras y sus océanos, y nuestros últimos lugares soportables no de man land y en desierto.
Dos ejemplos:
1. Bernard B. me escribe que esto sería a causa de la ausencia de una compuerta de 500 mil dólares (por razones de economía) que la catástrofe de Louisiane se produjo…
2. En plena Amazonia ecuatoriana, mercenarios armados, que tratan de forzar por la fuerza a un pueblo de 1000 almas, un propietario de su territorio, y que defiende su modo de vivir para el siécles a venir. Esto si pueblo, es cada uno de nosotros y su parte de jardín de Edén.
Entonces no hagas, petrolero mas caro, medita la frase de mi amigo José Gualinga de Sarayaku:
» Uno si pequeno pueblo no puede cambiar, sin duda, el mundo. Sin embargo, estamos seguros que en el corazón de cada uno de nosotros, existe pueblo semejante que lucha y que es el símbolo de la fuerza de la vida »
Guy Lesoeurs
Chers Amis, mon blog sera inopérant du 11 au 25 mai car je pars avec mes amis de l’association Maria José Handicap Solidarité France-Equateur à Quito puis avec notre petit groupe habituel de baroudeurs à Sarayaku puis Montalvo en Amazonie.
Le peuple Kich’wa de Sarayaku en Amazonie équatorienne est en état d’alerte car deux de ses membres viennent d’être gravement blessés par un groupe d’hommes armés commandités par les compagnies pétrolières qui ont tenté de pénétrer sur leur territoire au niveau de Chuyayaku, à environ 30 kms du village de Sarayaku..
Ceci fait suite à une série de menaces et d’actions de la part du gouvernement équatorien et des compagnies pétrolières (PetroEcuador et autres) tendant à déstabiliser le territoire de Sarayaku pour reprendre l’exploitation pétrolière dans le bloc 23 (terrain qui appartient de plein droit à la communauté Kich’wa de Sarayaku).
Le peuple Kich’wa de Sarayaku qui vit en paix et en harmonie avec la forêt jusqu’ ici admirablement préservée s’oppose depuis 25 ans, et de manière pacifique, à l‘intrusion de pétroliers qui, par leurs exploitations, détruisent faune et flore et établissent des camps générateurs de pollution physique et morale sans aucun bénéfice pour les populations locales.
Depuis peu, de nouvelles attaques physiques ont lieu contre la communauté et, beaucoup plus insidieusement, les pétroliers essaient de diviser la communauté Kich’wa en utilisant certains de ses membres qui ont été exclus de la communauté et qui ont travaillé quelques années pour la compagnie pétrolière CGC comme « relacionadors communautarios » et qui, usant de cette position de « médiateurs » ont trahi les intérêts des communautés.
Le peuple de Sarayaku est un peuple indigène Kich’wa de la forêt équatorienne, avec plus de 1000 habitants sur un territoire de 137 000 hectares, presque entièrement couvert par la forêt primaire. Les gens de Sarayaku et leur cause sont connus au plan national et international de par la défense de leur territoire qu’ils mènent courageusement et de manière pacifique contre la menace des entreprises pétrolières.
Pour défendre la forêt et assurer un développement harmonieux, la communauté a développé un plan de maniement territorial qui gère l’utilisation des ressources naturelles par eux mêmes. Continuer la lecture de Amazonie équatorienne… en un combat si juste
J’ai le plaisir de vous inviter à la Table -Ronde « Don d’organes et religion, opposition ou non-opposition ? » dont j’ai l’honneur d’être le modérateur. Cette table-ronde est organisée par Joséphine Cossart, Coordinatrice hospitalière du Groupe Hospitalo-Universitaire Cochin, le mardi 22 juin 2010 de 14h à 17h à l’ Amphithéâtre Dieulafoy du GHU Cochin à Paris.
Cette table-ronde qui intéresse les soignants, les travailleurs sociaux, les psychologues, les représentants des communautés, les anthropologues et en général toute personne intéressée par la question du don d’organes est ouverte au public et nous vous y attendons nombreux.
En écho à la première table ronde de juin 2009 « Approche transculturelle du don d’organes » (que j’avais eu le plaisir de modérer avec Joséphine Cossart), la coordination des prélèvements d’organes et de tissus du Groupe Hospitalier Cochin organise avec l’aumônerie de Cochin sa seconde table ronde-débat consacrée à la question du don d’organes et des religions, lors de la 10 ième Journée Nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe.
Objectifs de la table ronde-débat :
Sur une idée de Joséphine Cossart, coordinatrice hospitalière de prélèvements d’organes de Cochin, ont accepté de participer :
– Le Docteur Julien Charpentier, médecin réanimateur (Praticien Hospitalier) et médecin coordinateur du réseau de prélèvements Ouest francilien,
– Madame Doriane Villordin, Représentant de l’aumônerie catholiquede Cochin,
– Le Grand Rabbin Haïm Korsia, aumônier général israélite de l’Armée de l’Air et des Armées, secrétaire général de l’Association du Rabbinat français, conseiller du Grand Rabbin de France, membre du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) de 2005 à 2009,
– Monsieur Saïd Ali Koussay, Imam et aumônier musulman de l’Hôpital Avicenne (Bobigny), co-président du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne (GAIC),
– Le Docteur Elisabeth Lepresle, médecin anesthésiste réanimateur, docteur en philosophie, membre de l’Agence de Biomédecine.
– Des proches des donneurs et des greffés.
Le modérateur de cette table-ronde débat sera Guy Lesoeurs, anthropologue de la santé, ethnopsychologue formé à la psychologie transculturelle par le Pr Marie-Rose Moro et son équipe, co-réalisateur avec le Dr Taïeb Ferradji, psychiatre, praticien hospitalier à l’Hôpital Avicenne, d’un film de formation destiné aux coordinations Le Frère venu d’ailleurs, don d’organes et communication transculturelle.
Continuer la lecture de Don d’organes et religion, opposition ou non-opposition ?