Κάθαρσις ou catharsis, terme grec aristotélicien qui signifie purification des passions et des émotions par l’expression dramatique. Freud a utilisé ce concept pour qualifier l’émergence à la conscience d’une pulsion refoulée.
En annonçant la tenue d’un référendum populaire, M. Papandréou provoque le stimulus qui déclenche la catharsis dont les Grecs ont besoin pour exorciser la culpabilité et l’opprobre dont ils sont l’objet. Cet électrochoc leur est aussi bien destiné qu’aux dirigeants européens pour montrer que l’on ne joue pas impunément avec l’amour propre des peuples quels qu’ils soient.
Il y a comme un parfum de supra-topique où le Moi adulte bafoué par le Surmoi pseudo éthique et parental laisse échapper sa pulsion « çalvatrice » (sic).
Coup de poker ou plutôt coup de bluff après le poker menteur aux cartes bizeautées de l’ultra-gominé de M. Berlusconi. Marché de dupes ou prêteurs sur gages avec Etats plus ou moins sans le sou.
Qui prendra conscience en premier ? Le peuple grec qui vivait jusque là dans l’illusion, la mère (amère) Europe qui n’a même pas le pouvoir de se faire respecter par ses enfants un peu cancres alors qu’elle fait tout pour arrondir les angles et s’occuper d’eux ?
Et pendant ce temps-là, les traders en profitent et…. s’évanouissent les milliards !
Premier billet à consonance politico-psy… cathartique je vous dis !
Guy Lesoeurs
Le petit chien est mort…
Marcello, le petit fox d’un réalisateur de cinéma très connu est mort.
Le Paradou, Ce réalisateur y habitait encore il y a 7 ans. Il avait un fox à poils durs qu’il avait appelé Marcello en souvenir de Marcello Mastroianni. Reparti dans la capitale, le réalisateur préféra laisser son petit chien en Provence, à la garde d’une voisine. Marcello, Marcel pour les intimes, faisait partie du paysage de la Vallée des baux. Libre, il prenait pension chez Véronique la maison d’à côté de l’ancienne demeure de son maître és cnéma. Marcel se promenait par les ruelles et les routes, très attentif à la circulation et prenait l’habitude d’accompagner …les enterrements. Tout le monde le connaissait. Il est mort il y a quelques jours d’un cancer terminal.
Nous ne verrons plus Marcel dans les rues du Paradou ni de Maussane les Alpilles. Plus d’animal pour accompagner les défunts à leur dernière demeure. Le compagnon a lui aussi trépassé la barrière. paix à sa petit âme.
Guy Lesoeurs
Se communiquer (un peu) sur le Net
Pour un psychanalyste, il peut paraître incongru voire malsain de se présenter « dans le siècle », je veux dire sur la toile de manière nette en transgressant « la règle » psy qui édicte de ne rien dévoiler de soi et surtout de ne pas se communiquer.
Clystère et boule de gomme! Certes, ce n’est parce que Jacques Alain Miller (gendre de Lacan), l’autre Miller, le Gérard de chez Ruquier, Serge Tisseron et bien d’autres font les choux gras des journalistes de toute plume que le psy de base doit aussi s’autoriser à parlêtre sur les médias et à se faire un peu de pub (faire la p…. diraient certains).
Certes, il faudrait que celui qui passe son temps à écouter ait à dire quelque chose. Or, le dire et le raconter ne sont pas dans le rôle du psy qu’il soit un tant soit peu hystérique, histrionique ou numérique (on ne dit plus cathodique) ce n’est pas très catholique. Se trouver à naviguer sur les ondes et dans les marais des réseaux sociaux est-ce transgresser ? N’est ce pas normal pour un psy de surfer sur l’inconscient collectif du Net?
La position orthodoxe, la neutralité absolue commandent de ne jamais apparaître en parole, en image (micro ou télé scopique ou non), de se représenter et ce, au nom de du transfert qui en serait empêché.
Quittons un peu les oripeaux et l’horrible tunique de Nessus (cf le moi-peau de Didier Anzieu, 1923-1999) héritée d’avant Internet, ne nous laissons pas interner dans notre bulle protectrice institutionnelle.
Cela étant dit: il faut de la mesure en tout et je prends surmoi. L’analyste doit il rester un parfait inconnu pour tout le monde y compris pour son analysant ? Alors quid de tous les écrivains, des beaux/hauts parleurs de la TV ? Je n’en suis pas envieux du tout.
Laissons nous un peu de temps et d’espace, une petite place bien nette sur le net, un vase communicant non pas pour narrer émotions, sentiments ou techniques mais pour revendiquer notre présence au monde.
Guy Lesoeurs
Psychanalyste, master en psychologie
www.resurgen.org/Lesoeurs-Guy.htm
http://www.annuairesante.com/fiche_guy-lesoeurs_psychanalystes_maussane-les-alpilles_692632_156.html
La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.
Comme suite à la Journée Européenne de la Dépression mercredi 20 octobre 2011
Les troubles de l’humeur au premier rang desquels se trouve la dépression sont un facteur d’exclusion sociale.
Ci-dessus : Mariage noir: collage vieille photo+jus acrylique noir. GLartis
Un exemple que chacun a pu vivre:
Au « Bonjour, comment ça va ? » -ce rituel quotidien presque automatique- s’il est répondu une phrase du type : « pas très bien, j’ai plein de choses ne vont pas dans ma vie », la situation va faire s’enfuir l’interlocuteur qui n’a pas envie d’écouter la litanie des plaintes qui ne le concernent pas et/ou ne sait pas quoi répondre ou faire. Au mieux, il conseillera « va voir untel, parle lui en, c’est un bon psy qui écoute et qui t’aidera »
La déprime fait peur et isole dans la vie personnelle et professionnelle… Continuer la lecture de La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.
Le paquet de biscuits…
Internet est une mine.
On y trouve de tout de l’invitation à la rêverie aux conseils éclairés etc. Philosophie et psychologie de comptoir ou de bazar, a-t-on coutume de penser. Sans doute, mais de temps à autre on y ramène dans ses filets des perles anonymes qui font réfléchir. Ainsi, l’histoire du paquet de biscuits…
Cette histoire ouvre des pistes aux managers, aux médiateurs bref à toutes personne qui s’intéresse aux relations humaines et au règlement des conflits.
Une jeune femme dans un aéroport. Elle achète un journal et un paquet de biscuits, puis s’installe dans la salle d’embarquement avec son paquet de biscuits posé sur le siège à côté d’elle. Un homme prend place sur le siège après celui où est le paquet de biscuits. Elle prend un biscuit dans le paquet et le type fait de même. Elle se dit : celui-là quel sans-gêne !
Elle reprend un autre biscuit et le type aussi. Elle est très irritée mais ne dit rien car elle ne veut pas faire d’esclandre. Ainsi le scénario se poursuit, biscuit après biscuit. Elle enrage. Il ne reste plus qu’un biscuit dans le paquet. L’odieux personnage le saisit avant elle, le coupe en deux morceaux et lui en donne un. Elle est suffoquée de tant d’indélicatesse. Elle se lève furieuse et s’en va prendre son avion.
Alors qu’elle est assise à sa place, ruminant la goujaterie du type, elle ouvre son sac et reste sidérée. Son paquet de biscuits est intact, non-ouvert. Elle avait oublié qu’elle l’avait glissé comme tel dans son sac. Elle se sent tout d’un coup très mal. Quoi ! Elle avait traité ce type de tous les noms alors que c’était elle qui les méritait ! Mais alors! Qu’est ce que ce type si gentil avait dû penser de son comportement ! Elle avait piqué dans le paquet du type sans le savoir certes,en croyant que c’était le sien ! Aucun moyen de rattraper le coup et de s’excuser. Trop tard ! Elle ne pouvait que penser à ce type et à son élégance, jusqu’au dernier de ses biscuits qu’il avait partagé.
Moralité
Il ya quatre choses que l’on ne peut rattraper dans la vie
- La pierre une fois lancée,
- Le mot que l’on a prononcé,
- L’occasion que l’on a perdue,
- Le temps qui s’est enfui ;
Autres pistes de réflexion
- Les remords, les regrets font aussi partie de la vie. Faire preuve d’un peu plus d’attention aux autres eut être bénéfique pour soi-même.
- Il faut se méfier de soi et de ses certitudes.
- Le malentendu et le conflit partent souvent de maladresses et de fautes d’inattention.
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Guy Lesoeurs