Bonsoir, après quelques semaines d’interruption due à un agenda un peu trop dense, je reprends le cours de mon blog.
En tout bien, tout honneur, commençons par la littérature…
Nous avons acheté Le Guetteur du Midi de Michèle Lajoux (paru récemment aux Editions du Cherche Midi). Mon épouse a littéralement dévoré cet ouvrage hyperdocumenté et passionnant qui se passe à la fin du XVI siècle au pays de Laon. Michèle qui n’en est pas à son premier livre (cf Puisque c’est ça la vie, parue chez le même éditeur) a écrit là un ouvrage de grande qualité qui se déguste comme un mille-feuilles avec des intrigues puissantes et cruelles mêlant alchimistes, apothicaires , grands seigneurs et sorcières.
Pour ma part, je vais le commencer ce soir car jusque -là il était impossible de l’emprunter à ma lectrice préférée.
Guy
Espaces intenses de lumière et d’âme, les Alpilles et la Vallée des Baux, ont, de tout temps, stimulé la créativité des artistes et des écrivains.
Le Paradou, après Charloun Rieu, Célestine et suivant l’exemple du grand artiste Pierre Alechinsky qui y possède l’un de ses ateliers, accueille les Arts et les Lettres dans son cœur de village provençal authentique.
Es’cale, quatrième édition, mélange harmonieusement tous les genres de la peinture, du dessin, de la sculpture jusqu’à la photographie.
L’exposition est ouverte le samedi 23, dimanche 24 et Lundi 25 avril de 10 à 19H à la salle polyvalente du Paradou. L’entrée est gratuite. Le vernissage a lieu vendredi 22 avril à partir de 18h. Le verre de l’amitié sera offert par la Mairie.
Le lundi 25 avril à partir de 14h, le peintre-plasticien Joseph Alessandri signera l’ouvrage que Claude Darras, critique d’art et Jean-Eric Ely, photographe, lui ont consacré : « Joseph Alessandri ou la face cachée de l’ombre », Editions Autres Temps, couronné du Prix Paul Arbaud 2010 de l’Académie d’Aix-en-Provence.
Le prix spécial Joseph Alessandri-Es’cale sera remis par l’artiste en personne, président du jury, à un artiste présent au salon le lundi 25 avril après midi. La remise des Prix Es’cale IV du public, des Prix de la Mairie du Paradou et des Prix du Concours Photos aura lieu le lundi 25 avril à 18h.
Le mercredi 12 janvier à 14h30, invité par l’association ATRIUM, j’aurai le plaisir de donner une conférence sur le thème de la santé à l’écran, médecins et patients au cinéma, dans la salle de réunion de la Mairie de Saint Rémy de Provence. Il y aura un diaporama et des extraits de films et une discussion. Nous vous y attendons nombreux. L’entrée est libre.
Dans cet espace médian, cette semaine située entre ces deux années, j’ai commis ce poème afin de célébrer l’authentique de l’antique et intime émotion et la valeur de l’intuition.
« Il en est de passées, il en est de meilleures
Mais l’année qui s’enfuit dans l’entêtant mistral
Rappelle que la flamme brûlant dans le coeur
Ne s’éteint jamais, quelle que soit l’issue du bal.
Le livre de la vie, sur l’infini futur,
T’ouvre la page d’une nouvelle écriture.
Ivre de la vie et en quête d’aventure
Reçois en toi l’enfant rieur à l’oeil azur,
Et prends la voie des mages…
L’intuition, denrée rare,
Est souvent mise en cage
Au profit des barbares.
Guy Lesoeurs, le 26 décembre 2010
J’entends par le terme « barbares », non pas l’étranger à ma langue et à mes coutumes (sens initial des Grecs) mais ceux qui sont inhumains et qui ne respectent ni les personnes, ni les sentiments, ni les émotions et qui saccagent tout ce que l’esprit humain construit.
Il y a la barbarie vraie, celle qui tue, massacre, détruit pour le plaisir mais il existe aussi une barbarie commune qui est aussi faite de certitudes, d’intolérance et de prise d’otage. Ainsi est barbare celui qui applique jusqu’au bout sa logique et qui ne tolère pas l’incompréhension. Plaidoyer contre les usurpateurs, les potentats de tous ordres, les sytèmes totalitaires qui sévissent dans le monde, Prière pour que tous les mesquins, les profiteurs retrouvent leur bon sens,
Au début étaient ma foi et ma croyance, qu’elles me restent au cœur…
Disparu le Dieu à barbe blanche qui va m’arranger tous les coups y compris le bon numéro à la roulette de Deauville.
Disparue aussi la vieille providence. Je continue cependant de croire aux coïncidences, aux ponts entre les choses et aux liens entre les personnes.
Je crois à ce qui sous tend et sous entend.
Le je et le jeu pour donner le jus, la joie, le sens, l’essence, l’effervescence.
Je crois fermement que la personne -dans un bureau bien net de sa société à Neuilly, Montréal ou Quito, dans sa clinique ultra-moderne à Saint Etienne, dans sa hutte façonnée de ses mains en Amazonie ou bien encore dans la mairie calme d’un petit village creusois- doit être présente à elle-même et aux autres et mettre en action sa valeur authentique.
Cette valeur personnelle authentique est faite d’idéaux, de croyances, d’expérience, de raison et de beaucoup d’intuition et d’énergie.
La valeur personnelle authentique représente pour moi le moteur de la créativité, celle qui vient du cœur, de ce souffle interne et vital qui produit la goutte résiduelle rare, infime perle de sueur d’âme qui rend la pensée et l’acte aidants et nous fait devenir une « belle personne » pour les autres et pour soi-même.
Cette quête tout à fait personnelle est à la portée de tout un chacun, cependant certains ne peuvent pas, ne savent pas ou n’ont pas envie de pousser leur désir, de puiser dans leur énergie et leur bateau sans cette brise reste à quai.
C’est pourquoi, après quarante années de management dans l’industrie pharmaceutique et d’autres expériences passionnantes (enseignement, formation, écriture) et des rencontres avec des personnes très estimables, j’ai décidé de continuer à aider les autres à (re-) devenir eux-mêmes, en toute modestie.
Je vais conjuguer mon récit au présent. J’émaillerai les chapitres de citations et de morceaux d’entretiens. Le parcours de ce livre se fera en trois parties:
Les maîtres du « je » où ceux et celles qui m’ont aidé
Les personnes de bonne volonté et celles qui ont perdu l’envie