Diana. 11 ans déjà!

Vous rappelez-vous à quel moment vous avez appris la disparition de Lady Diana et ce que vous faisiez à ce moment précis?

Je suis sûr que vous vous en souvenez comme 80% des personnes que j’ai interrogées.

Après coup et après tout, 11 ans après l’accident tragique, et quelques anedoctes*  que reste-t-il de Diana, dans notre mémoire de zappeurs éternels, sautant de raz de marée dévastateurs à des gratte-ciels transpercés par un fanatisme vengeur en passant par une re-guerre froide annoncée?

Etonnant, non? Que des personnes sans lien les unes avec les autres viennent encore déposer qui, une gerbe, qui, un teddy bear, qui, une larme, qui, un ex-voto au monument détourné de la Flamme de la Liberté, élu le matin même de l’accident par un premier fidèle comme symbole de Lady Di.

Fascinant! Que des centaines de pélerins viennent se recueillir au dessus du souterrain faute de ne pouvoir toucher le pilier fatal, qui est resté en l’état.

Ce lieu est populaire comme l’est la ferveur un peu kitsch, même pas bling bling, de personnes venues du monde entier, des passants avec une intention, des touristes avec une prière photographique…

Le 31 août 1997 a transformé la Flamme pré-existante (1989) bien sûr par hasard, quoique… Objets prédestinés attendez vous les âmes (pour paraphraser Lamartine) pour vivre une vraie gloire?

*Anecdotes

La place de la Flamme devait être baptisée Maria Callas trois jours après l’accident!

Un Japonais aurait offert 40 millions de francs en 1998 pour l’épave de la Mercèdès aux fins de la découper en tout petits morceaux revendus à prix d’or!

La Flamme fut tellement souillée de graffittis et de marques que la Ville de Paris dut la faire restaurer.

J’ai vu des Américains gratter la poussière du pilier pour la mettre en bouteille!

Pour en savoir plus lire mon essai, Diana du Pont de l’Alma , les pélerins de la Flamme, préface du Pr Marie Rose Moro, aux Editions Téraèdre, 13,50 euros. Il en reste encore quelques uns.