|
Étiquette : guy lesoeurs
Sarayaku…frontière de vie et clé des champs
Je vous parle souvent de Sarayaku, la communauté Ki’chua d’Equateur dont nous soutenons le combat.
Frontera de vida et camino de los flores.
L’émission RTBF de la « Clef des Champs » a consacré ce samedi 5 novembre un numéro spécial 11 11 11 largement consacré à Sarayaku (avec un tout nouveau reportage filmé sur place en octobre!), la Frontière de Vie, les plantations d’Arbres-de-Vie à Vielsalm et la promotion de l’exposition Sarayaku.
On peut le visualiser sur http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_la-clef-des-champs?id=31
Un reportage de No Télé sur l’inauguration, à Pairi Daiza, d’un arbre tricentenaire désormais « consacré » au peuple de Sarayaku et son grand projet : http://www.notele.be/index.php?option=com_content&task=view&id=15926&Itemid=31
Ces émissions resteront visibles quelques jours sur les sites de ces divers organismes de télévision.
La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.
Comme suite à la Journée Européenne de la Dépression mercredi 20 octobre 2011
Les troubles de l’humeur au premier rang desquels se trouve la dépression sont un facteur d’exclusion sociale.
Ci-dessus : Mariage noir: collage vieille photo+jus acrylique noir. GLartis
Un exemple que chacun a pu vivre:
Au « Bonjour, comment ça va ? » -ce rituel quotidien presque automatique- s’il est répondu une phrase du type : « pas très bien, j’ai plein de choses ne vont pas dans ma vie », la situation va faire s’enfuir l’interlocuteur qui n’a pas envie d’écouter la litanie des plaintes qui ne le concernent pas et/ou ne sait pas quoi répondre ou faire. Au mieux, il conseillera « va voir untel, parle lui en, c’est un bon psy qui écoute et qui t’aidera »
La déprime fait peur et isole dans la vie personnelle et professionnelle… Continuer la lecture de La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.
Le paquet de biscuits…
Internet est une mine.
On y trouve de tout de l’invitation à la rêverie aux conseils éclairés etc. Philosophie et psychologie de comptoir ou de bazar, a-t-on coutume de penser. Sans doute, mais de temps à autre on y ramène dans ses filets des perles anonymes qui font réfléchir. Ainsi, l’histoire du paquet de biscuits…
Cette histoire ouvre des pistes aux managers, aux médiateurs bref à toutes personne qui s’intéresse aux relations humaines et au règlement des conflits.
Une jeune femme dans un aéroport. Elle achète un journal et un paquet de biscuits, puis s’installe dans la salle d’embarquement avec son paquet de biscuits posé sur le siège à côté d’elle. Un homme prend place sur le siège après celui où est le paquet de biscuits. Elle prend un biscuit dans le paquet et le type fait de même. Elle se dit : celui-là quel sans-gêne !
Elle reprend un autre biscuit et le type aussi. Elle est très irritée mais ne dit rien car elle ne veut pas faire d’esclandre. Ainsi le scénario se poursuit, biscuit après biscuit. Elle enrage. Il ne reste plus qu’un biscuit dans le paquet. L’odieux personnage le saisit avant elle, le coupe en deux morceaux et lui en donne un. Elle est suffoquée de tant d’indélicatesse. Elle se lève furieuse et s’en va prendre son avion.
Alors qu’elle est assise à sa place, ruminant la goujaterie du type, elle ouvre son sac et reste sidérée. Son paquet de biscuits est intact, non-ouvert. Elle avait oublié qu’elle l’avait glissé comme tel dans son sac. Elle se sent tout d’un coup très mal. Quoi ! Elle avait traité ce type de tous les noms alors que c’était elle qui les méritait ! Mais alors! Qu’est ce que ce type si gentil avait dû penser de son comportement ! Elle avait piqué dans le paquet du type sans le savoir certes,en croyant que c’était le sien ! Aucun moyen de rattraper le coup et de s’excuser. Trop tard ! Elle ne pouvait que penser à ce type et à son élégance, jusqu’au dernier de ses biscuits qu’il avait partagé.
Moralité
Il ya quatre choses que l’on ne peut rattraper dans la vie
- La pierre une fois lancée,
- Le mot que l’on a prononcé,
- L’occasion que l’on a perdue,
- Le temps qui s’est enfui ;
Autres pistes de réflexion
- Les remords, les regrets font aussi partie de la vie. Faire preuve d’un peu plus d’attention aux autres eut être bénéfique pour soi-même.
- Il faut se méfier de soi et de ses certitudes.
- Le malentendu et le conflit partent souvent de maladresses et de fautes d’inattention.
A lire vos commentaires
Guy Lesoeurs
Frasq n°3 au Générateur, la rencontre de la performance
« Art vivant en perpétuel mouvement et mutation, insaisissable, ne cessant d’évoluer, la performance… »
Ainsi commence la présentation par Anne Dreyfus de la troisième édition de [frasq] au Générateur (Gentilly). Elle ajoute : « une caractéristique [de la performance] reste stable: son incompatibilité à s’intégrer à une système marchand. Cause ou conséquence, la performance reste ainsi un vivier précieux de nouveaux modèles de pensées et d’actions. » Organisatrice et animatrice [avec son époux Bernard Bousquet photographe, artiste conceptuel et plasticien] de cette troisième édition prometteuse, Anne Dreyfus (cf sa photo sur otoradio ), vous attend avec plus de trente artistes individuels ou collectifs dans son lieu magique, Le Générateur, ancien cinéma des années 30 du 1 au 30 octobre 2011.
Sarah Venturi, [je crois que c’est elle qui aime se rouler dans la farine], a créé cette sublime photo pour [frasq] : pour moi elle est très évocatrice de la création mais aussi de la transgression. Léda et le cygne, ou bien El condor pas ça!, ou encore le perroquet ou l’aigle copulateur et bien sûr la sphinge qui gobe l’œuf deep (merci Freud et Lacan papes des mots d’esprit, fumerolles de l’inconscient) , je pourrais continuer à loisir dans l’association d’idées (au nom du père hocquet): en tout cas l’image interpelle elle est belle et troublante. Un petit dernier pour la route : Per hoc-quieto signo vinces. Par ce signe calme, tu vaincras.
RV au frasq…..allez y de ma part
Guy Lesoeurs