A LA BONNE HEURE, BONNE HUMEUR …

« C’est un petit bonheur que j’avais ramassé, il était tout en pleurs, sur le bord du fossé… »

Le poète chantant de l’Ile d’Orléans, le grand Félix Leclerc ne s’y était pas trompé. Le bonheur est à ramasser. Car c’est souvent quand on se trouve « à la ramasse » sur le bord d’un fossé, pleurant sur son triste sort de personne délaissée que quelqu’un se penche et vous prend à la petite cuiller.

Déguster le bonheur à la petite cuiller, comme un œuf coque dont on a fait l’effort de briser la coquille qui, pourtant, semblait enfermer à tout jamais l’amorce d’un plaisir, la réalisation d’un désir. Le bonheur est là mais il ne faut pas l’appeler par son nom, parlons de la bonne heure.

A la bonne heure, profitons de l’instant présent, carpe diem, c’est écrit sur les murs crépis ou décrépis du Nord ou du Sud, sur les cartes postales à 1 euro, pas encore les tickets de métro mais pourquoi donc pas ?

Des petits riens, des petitous, des moufles de rigolade quand on se prend les oreilles de rire. Un bon moment. Laissez moi ce bon moment, ce bond maman, ce bon maman, nostalgie d’une fleur contemplée et d’un pas de deux esquissé dans une vieille chapelle, d’un cierge pour un vœu exaucé. Oui, elle est guérie et vivra encore des milliards de secondes.

La vie est reine, offre toi le bon temps, la bonne heure.

Lo tempo passo, passo lo bien. Oui, le temps passe, passe le bien. Dis moi vieux provençal, toi qui arpentes les Alpilles pour trouver l’eau des fontanilles, as tu d’autres proverbes dans ta besace ?

A tes côtés, des amis, des enfants et la cohorte de tes ancêtres, ceux assis sur le banc blanc de poussière éclaboussé de soleil qui attendent la quiétude de la lune. Il est bonne heure pour deviser, marcher, lire en marchant.

La bonne humeur éclate sous ta moustache, on la sent, on la devine tandis que tu sèmes les senteurs de la garrigue et les porte jusqu’aux marais où les Camargue narguent les taureaux.

Alors la petite âme esseulée, délaissée se relève et prend le vent… un vrai bonheur de vent d’été.

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Châtaigne et Patchouli, Gens du Paradou

CE LIVRE SE TROUVE MAINTENANT EN LIBRAIRIE

J’ai le plaisir de vous confirmer la sortie de mon nouvel ouvrage aux Editions Glyphe, Paris :

  « Châtaigne et Patchouli, gens du Paradou »  

Les gens du Paradou vivent dans un petit coin de paradis, dans la Vallée des Baux de Provence.

En début d’ouvrage, je décris l’âme de ce petit village, si attachant que j’habite aujourd’hui. Puis, je consacre le corps de l’ouvrage à deux Paradounais, Don Tadée et son épouse Carina. 

Après avoir vécu leur enfance respectivement en Corse et à Paris, ils se rencontrent à Marseille dans les années 50 pour ne plus se quitter. Auparavant, Don Tadée aura fait de la résistance et débarqué en Normandie où il sera blessé. Par la suite, il vivra en personne le naufrage du Champollion à Beyrouth. Carina passera son enfance chez les Soeurs du Sacré-Cœur, puis mariée très jeune, se fera enlever, dans la plus pure tradition romantique, par Don Tadée. Dès lors, nous suivrons ce couple dans leurs pérégrinations, des parfums aux produits de luxe français vendus aux équipages des marines militaires étrangères.

Je vous remercie de l’accueil que vous voudrez  bien réserver à mon ouvrage dont les droits d’auteur seront entièrement versés à l’Association Maria-José Handicap Solidarité France Equateur et à la SPA des Baux de Provence. Merci de transférer ce mail à vos amis de façon à en élargir la diffusion.

Guy Lesoeurs

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Groupement des Ecrivains Médecins,

Membre de la Société des Poètes Français et de la Société de Lecture de Maussane les Alpilles.

Quelques extraits de Châtaigne et patchouli », ci-après

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ARLES, 2000 ans de culture et d’histoire par Michel Bonnefoy

Michel Bonnefoy écrivain et félibre nous informe qu’il vient de publier « ARLES, 2000 ans de culture et d’histoire, 30€
 
Photo La Provence

 Michel Bonnefoy

Photo La Provence

Voici ce que Michel Bonnefoy nous écrit « Dans ce guide, tout entier tourné vers la découverte de la ville d’Arles (Arle, en Provençal), vous verrez des monuments romains (Amphithéâtre, Théâtre antique, Cryptoportiques, Vénus d’Arles, Thermes romains, cimetière des Alyscamps), d’autres du Moyen Âge (maison des Podestats, Saint Trophime et son cloître, point de départ d’un des chemins de Compostelle, l’Abbaye de Montmajour) et enfin des monuments du 16° au 20° siècle (l’hôtel de ville avec sa voûte plate, merveille de stéréotomie, tout comme dans le temple protestant, ainsi que de très beaux hôtels particuliers des 17° et 18° siècles).

Sur les Lices, le samedi, vous verrez un des plus beaux marchés de Provence. Vous verrez les arlésiennes, joliment peintes par Léo Lelée,  vous visiterez le musée de l’Arles antique avec le buste de Jules César, le musée arlaten créé par Frédéric Mistral, avec l’argent de son prix Nobel de littérature, le musée Réattu, ancien grand prieuré de Malte avec, entre autres, une soixantaine de dessins et peintures de Picasso.  Van Gogh aussi est venu en Arles et nous a laissé de beaux tableaux…. » La suite dans son livre passionnant et abondamment illustré. Un cadeau à faire pour Noël, un anniversaire, la fête des mères? Encouragez les écrivains locaux qui se donnent du mal pour écrire des ouvrages culturels publiés à compte d’auteur. Commander sur le site :http://www.visiter-arles.fr

Bonne lecture

Guy Lesoeurs