Κάθαρσις ou catharsis, terme grec aristotélicien qui signifie purification des passions et des émotions par l’expression dramatique. Freud a utilisé ce concept pour qualifier l’émergence à la conscience d’une pulsion refoulée.
En annonçant la tenue d’un référendum populaire, M. Papandréou provoque le stimulus qui déclenche la catharsis dont les Grecs ont besoin pour exorciser la culpabilité et l’opprobre dont ils sont l’objet. Cet électrochoc leur est aussi bien destiné qu’aux dirigeants européens pour montrer que l’on ne joue pas impunément avec l’amour propre des peuples quels qu’ils soient.
Il y a comme un parfum de supra-topique où le Moi adulte bafoué par le Surmoi pseudo éthique et parental laisse échapper sa pulsion « çalvatrice » (sic).
Coup de poker ou plutôt coup de bluff après le poker menteur aux cartes bizeautées de l’ultra-gominé de M. Berlusconi. Marché de dupes ou prêteurs sur gages avec Etats plus ou moins sans le sou.
Qui prendra conscience en premier ? Le peuple grec qui vivait jusque là dans l’illusion, la mère (amère) Europe qui n’a même pas le pouvoir de se faire respecter par ses enfants un peu cancres alors qu’elle fait tout pour arrondir les angles et s’occuper d’eux ?
Et pendant ce temps-là, les traders en profitent et…. s’évanouissent les milliards !
Premier billet à consonance politico-psy… cathartique je vous dis !
Guy Lesoeurs